Grâce à la technologie, toujours plus performante, les scientifiques sont en mesure d’estimer la date de l’extinction de l’humanité. Et l’espèce humaine est forcément concernée.
Dans plusieurs années, une prochaine extinction de masse aura lieu, selon les résultats d’une étude publiée sur le site Nature Geoscience et reprise par le média Newsweek. Des super-ordinateurs ont évalué les modèles climatiques à venir et selon toutes probabilités, les mammifères risquent fort de disparaître.
Mais le plus tard sera le mieux, puisque les prévisions estiment cette extinction de masse pour les 250 millions d’années à venir. Cette disparition sera causée par le réchauffement climatique. Les scientifiques évoquent des températures insurmontables pour les humains et d’autres espèces.
D’après Alexander Farnsworth, chercheur à l’Université de Bristol et principal auteur de l’étude, « l'exposition à des températures de bulbe humide (qui tiennent compte de la chaleur et de l'humidité) [le bulbe humide correspond à la température de l'air saturé d'humidité,ndlr] supérieures à 35 degrés [Celsius, ndlr] pendant plus de six heures serait fatale » pour les humains. « Des températures de bulbe sec (ce que l'on mesure sur un thermomètre) supérieures à 40 degrés et une faible humidité pendant une période prolongée sont également mortelles », précise le scientifique.
Des températures trop élevées allant jusqu’à 70 degrés Celsius
Quel que soit le scénario, l’espèce humaine ne semble avoir aucune chance de survivre à de telles températures extrêmes. On parle ici de 40 à 70 degrés Celsius. Outre l’augmentation de la température dans l’atmosphère à cause du rejet des gaz carboniques, l’activité des plaques tectoniques qui déclenchent les éruptions volcaniques et les rayonnements du soleil participera également à cette hausse des températures.
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« Notre étude montre que les températures terrestres pourraient être supérieures de 25 à 30 degrés en moyenne à celles d'aujourd'hui », poursuit Alexander Farnsworth. À cause de ces températures, seulement 8 à 16% des terres seront habitables, tandis que le reste de notre planète sera invivable.
Par ailleurs, les continents seront de nouveau réunis pour former une autre Pangée située au niveau de l’équateur. « Le soleil brille environ 2,5% de plus en 250 millions d'années, ce qui accroît l'énergie incidente sur la Terre et la réchauffe davantage », ponctue le chercheur. Un climat extrême qui ne permettra à aucune espèce de survivre dans de telles conditions.