Miguel, salarié d’une entreprise francilienne, s’est fait voler son sandwich qu’il conservait dans le réfrigérateur de la cafétéria pour sa pause déjeuner. Furieux, il a décidé de couper le chauffage jusqu’à ce que le coupable se dénonce.
Imaginez que vous vous fassiez voler le délicieux sandwich que vous avez acheté à la boulangerie pour votre pause déjeuner. Comment réagiriez-vous ? C’est ce qui est arrivé à Miguel, salarié aux services généraux d’une entreprise francilienne, qui n’a pas hésité à agir pour se venger.
Vendredi 17 novembre, Miguel se rendait à la cafétéria pour récupérer le sandwich qu’il avait acheté à la boulangerie afin de savourer sa pause déjeuner. Cependant, en ouvrant la porte du réfrigérateur, il a remarqué que sa nourriture avait disparu. Pire encore : il a retrouvé son emballage éventré au fond d’une poubelle. Une personne de l’entreprise s’est donc servie dans le frigo, volant le précieux repas de Miguel.
Il décide de couper le chauffage
Furieux, l’employé a décidé de se venger. Pour cela, il a pris une décision radicale : il a coupé le chauffage dans tout son étage, sans prévenir les autres employés. Sa décision a affecté une quarantaine de ses collaborateurs et en quelques minutes, le froid s’est installé dans l’établissement.
Les choses se sont rapidement envenimées sur le groupe de discussion de l’entreprise. Une petite équipe de quatre salariés a monté un groupe nommé “On se les gèle”, tandis qu’un collègue de Miguel a rédigé ce message pour expliquer la situation : “Il se passe que Miguel a coupé le chauffage par pur caprice.” Une accusation qui n’est pas passée pour le salarié, qui a immédiatement répondu : “Par pur caprice donc ? On me vole mon suédois et je dois accepter sans broncher ?”
Miguel se fait voler son sandwich et l’ancien ne trouve rien de bon de faire un jeu de mot « n’en fait pas tout un plat » pic.twitter.com/e2lnL6380m
— Nintch ? (@Lyoumi7) November 20, 2023
La colère de Miguel n'est pas redescendue pendant le week-end, et le lundi suivant, le chauffage n’était toujours pas revenu dans l’établissement. Si certains salariés ont opté pour le télétravail, d’autres sont arrivés au bureau avec des gants et des écharpes. Même si ses collègues le menaçaient de contacter la hiérarchie, Miguel restait quant à lui campé sur ses positions, profitant du chauffage qu’il avait pris soin de laisser dans son propre bureau.
“Jusqu’à ce que la personne se dénonce, venez avec des gants”, a-t-il déclaré à ses collègues.
Une nouvelle menace…
L’un des collègues de Miguel, absent le vendredi, a quant à lui découvert la situation en arrivant au bureau en début de semaine.
“Je suis directement allé le voir, on se taquine d’habitude, mais là il était déterminé et énervé, a-t-il raconté. Miguel voulait que la personne se dénonce avant de remettre le chauffage. Il m’a dit qu’il faisait ça pour éduquer les gens. Normalement, les services généraux sont là pour dépanner les autres, il a mal pris que quelqu’un s’en prenne à lui. Mais en même temps, il y avait déjà eu un vol de nourriture. On lui avait demandé d’agir, et à l’époque, il avait rigolé.”
Après deux jours et demi de bras de fer, Miguel a finalement cédé sous la pression de sa hiérarchie et de ses collègues. Il a remis le chauffage en marche mardi, dans la matinée. Cependant, l’histoire ne s’est pas terminée si facilement. Dans un dernier message adressé à son entreprise, Miguel a affirmé qu’il n’hésiterait pas à fermer les toilettes en cas de nouvel incident, en concluant : “Et là, je vous souhaiterais bien du courage pour m’arrêter. Les sages pardonnent, mais n’oublient pas.”
Une chose est sûre : Miguel ne devrait plus avoir de problème de vol de nourriture pendant quelque temps.