Au Japon, si vous êtes allergique au pollen, ces entreprises vous envoient... sur une île paradisiaque

Au Japon, quatre personnes sur dix sont allergiques au pollen, ce qui impacte la productivité des entreprises. Pour contrer cela, de plus en plus de sociétés proposent à leurs employés allergiques d’aller travailler… sur une île paradisiaque.

Yeux qui piquent, nez qui coule, problèmes respiratoires… Le printemps est de retour et avec lui, les allergies au pollen. Au Japon, le rhume des foins est appelé “kafunsho” et dans ce pays, les allergies durent plus longtemps car elles sévissent de février à mai. Pendant cette période, les salariés allergiques sont moins productifs dans les entreprises et selon les calculs d’un professeur de l’hôpital national de Fukuoka, le pays perdrait près de 30 milliards d’euros chaque année au printemps.

Pour cette raison, de plus en plus d’entreprises japonaises ont décidé de proposer à leurs employés allergiques d’aller travailler ailleurs. Mais ils ne partent pas n’importe où : les délocalisations ont eu lieu sur des îles paradisiaques.

Télétravailler sur une île

Situés dans l’archipel d’Okinawa, au milieu de la Mer de Chine orientale, ces îlots permettent aux salariés de télétravailler au milieu du sable blanc et des eaux cristallines. Ici, il n’y a pas de bouleaux, de cèdres ou de cyprès très allergisants mais des cocotiers et des palmiers, qui ne représentent aucun risque pour les personnes allergiques au pollen.

Crédit photo : iStock

Cette stratégie a été mise en place pour la première fois par la start-up informatique Aissac. En 2022, le fondateur de l’entreprise, qui est lui-même allergique au pollen, a estimé que ses équipes perdaient trop en efficacité au printemps. Il a créé le programme “évasion sous les tropiques”, auquel un tiers des employés a participé en 2023.

Les salariés qui partent travailler sur cette île reçoivent une allocation de 1 200 euros qui leur permet de payer leur déplacement, leur logement et leur espace pour travailler. Cette aide est accordée en plus de leur salaire habituel. De leur côté, les personnes allergiques qui ne peuvent ou ne souhaitent pas partir reçoivent également de l’argent pour leur permettre de se payer des médicaments contre l’allergie, des masques ou des gouttes pour les yeux.

Source : France Info
VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Arrivée tout droit de l’université, Lisa a fait ses premiers pas dans la rédaction web à Demotivateur. Armée de ses mots, elle aspire avant tout à partager des informations pour sensibiliser aux sujets qui lui tiennent à cœur, comme les enjeux environnementaux et la cause animale. En plus de son goût pour la musique, la gastronomie et le cinéma, Lisa a un petit plaisir caché pour l’astrologie.