Il se fait implanter une puce de carte bancaire dans la main pour payer ses achats

À Brest, Fabien ne passe pas inaperçu auprès des commerçants. La raison ? Ce trentenaire paie ses achats grâce à une puce bancaire implantée dans sa main.

Fabien est un Brestois âgé de 31 ans. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier attire l’attention des vendeurs et des caissiers. Et ce, pour une raison bien précise. Il y a deux ans, ce trentenaire s’est fait implanter une puce de carte bancaire dans la main, rapporte Côté Brest.

«C’est une expérience d’humain augmenté», explique le jeune homme auprès du site d’information. Le trentenaire, qui travaille comme informaticien, porte un implant inventé par la société britannique Walletmor.

Le Brestois a acheté le sien en décembre 2022, lorsque celui-ci a été commercialisé en France. Selon les derniers chiffres communiqués par l’entreprise, «500 personnes en Europe en seraient dotées», souligne le média local.

Au total Fabien a déboursé 120 euros pour se procurer l’implant. Il l’a commandé par Internet et a reçu l’objet dans un emballage stérilisé. À noter que la puce est connectée à une carte bancaire en ligne.

«Je ne mets pas ma vie en danger»

Une fois cette étape terminée, Fabien s’est tourné vers un spécialiste des implants, basé à La Rochelle, pour procéder à l'opération. Une intervention chirurgicale de quelques minutes qui lui a coûté une centaine d’euros : «C’est une petite incision, j’ai eu un point de suture !».

Comme le précise Côté Brest, l’implant mesure environ 3 centimètres de longueur. Il est installé au dos de la main gauche, entre deux os. Il est équipé d’une puce et d’une antenne, le tout protégé par un plastique biocompatible : «Il n’y a pas d’impact. Je ne mets pas ma vie en danger», affirme le Breton.

Crédit Photo : Capture d’écran / Walletmor

Ce dernier précise que sa puce bancaire a une validité de neuf ans. Celle-ci utilise la technologie NFC et est limitée aux dépenses maximales de 50 euros.

Une chose est sûre : Fabien ne regrette pas son choix : «C’est comme un porte-monnaie. Je l’utilise quand je vais au bar et au restaurant». Il possède une autre carte bancaire pour son compte courant.

«On devrait faire ce qu’on veut avec notre corps»

L’informaticien s’est fait implanter une puce bancaire pour «provoquer la réflexion comme c’est le cas avec une pièce de théâtre ou un morceau de musique», a-t-il déclaré à nos confrères.

Avant d’ajouter : «Se faire percer les oreilles ou tatouer est devenu normal, comme s’injecter du botox dans les lèvres, mais quelqu’un qui se met une puce dans la main, ça pose question, bouleverse les croyances».

Crédit Photo : Capture d’écran / Walletmor

Aujourd’hui, Fabien n’a qu’une seule idée en tête : essayer l’implant d’aimants au bout des doigts : «C’est un sens en plus. On sent les champs magnétiques»», confie le jeune homme qui s’intéresse aux modifications corporelles.

Il conclut : «On devrait faire ce qu’on veut avec notre corps sans susciter la peur, voire le dégoût».

Source : Côté Ouest
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Au sujet de l'auteur :

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