Depuis la rentrée, les habitants de cette ville française s’agacent : 14 panneaux STOP ont été installés dans une zone pavillonnaire, sur une distance… de 500 mètres.
Si certaines villes françaises sont totalement dépourvues de panneaux STOP, comme c’est le cas à Paris, d’autres en ont beaucoup trop. C’est le cas dans cette ville française, où 14 panneaux STOP ont été installés sur une distance de 500 mètres.
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Cette expérimentation devrait durer plusieurs mois, mais elle ne plaît pas à tout le monde. En effet, les habitants sont excédés par les arrêts fréquents qu’ils doivent effectuer. Imaginez la situation : en traversant l’avenue, vous devez marquer l’arrêt tous les 35 mètres environ. Une obligation qui peut rapidement devenir insupportable.
14 panneaux STOP au même endroit
Cette situation a été mise en place sur l’avenue de Fétilly, à La Rochelle. Si la mairie a décidé d’installer 14 panneaux STOP au même endroit, c’est dans le but de réduire la vitesse de circulation dans la zone pavillonnaire. Une décision jugée excessive qui agace les habitants, d’autant plus que cette expérimentation devrait durer six mois.
“C’est une gêne permanente, ça ralentit et ça encombre l’avenue”, estime un habitant, d’après des propos rapportés par BFMTV.
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Si l’installation de ces panneaux gêne les automobilistes, elle a également des conséquences sur les commerçants du quartier. En effet, le gérant d’un bureau de tabac situé sur l’avenue a perdu 450 clients par mois et a enregistré une baisse de 20% de son chiffre d’affaires et de sa fréquentation. Malgré les nombreuses plaintes à ce sujet, la mairie de la ville se félicite des effets positifs de ces panneaux.
“La vitesse nominale a vraiment baissé. Cela rassure beaucoup d’habitants qui se déplacent notamment en vélo ou en famille. Mais il y a peut-être trop de STOP, sans doute trois ou quatre à enlever”, estime Christophe Berthaud, adjoint au maire de La Rochelle, à La Dépêche.
Comme cette installation ne fait pas l’unanimité, une réunion publique devrait avoir lieu en mars afin de décider de l’avenir des panneaux. D’ici là, les habitants et automobilistes devront prendre leur mal en patience.