Les tatouages peuvent être un frein quand on cherche du travail. C’est le cas pour Melissa Sloan, tatouée de la tête aux pieds, dont toutes les candidatures se soldent par un refus.
Si les tatouages sont de plus en plus répandus, ils continuent de poser problème dans le monde du travail. Melissa Sloan, une mère de famille de 48 ans, en a fait l’expérience. Cette femme originaire du Pays de Galles est couverte de tatouages, de la tête aux pieds.
Elle possède actuellement plus de 800 tatouages qui recouvrent tout son corps et son visage. La quarantenaire se fait tatouer chaque semaine par son partenaire Luke, dans leur propre maison.
Sans emploi, Melissa recherche activement du travail mais ses candidatures mènent toujours à un refus. Si Melissa n’est jamais embauchée, elle est convaincue que c’est à cause de son apparence.
“Je ne peux pas trouver de travail, je ne suis jamais prise. J’ai postulé pour un travail pour nettoyer des toilettes là où j’habite et ils ne m’ont pas embauchée à cause de mes tatouages. J’ai eu un travail une fois mais ça n’a pas duré longtemps. Mais si quelqu’un me proposait un emploi demain, j’irai travailler, j’accepterai cette offre”, a-t-elle affirmé.
Exclue à cause de ses tatouages
Melissa est donc au chômage et vit grâce aux allocations gouvernementales. Malgré les nombreux refus auxquels elle fait face, elle cherche toujours activement du travail.
En plus d’être un frein dans le monde professionnel, les nombreux tatouages de Melissa l’excluent de certains événements. Elle ne peut par exemple pas assister aux cérémonies religieuses pour Noël avec sa famille. Pour elle, se rendre à l’école pour assister aux spectacles de ses enfants est impossible car elle subit les regards désapprobateurs des enseignants et des parents. Melissa est également exclue de plusieurs bars et de boutiques de tatouage. Pour continuer de se faire tatouer chaque semaine, elle ne peut compter que sur Luke.
“Les salons de tatouage m’ont fermé la porte, les tatoueurs ne me laissent pas entrer. Ils ne me tatouent pas parce qu’ils disent que je suis allée trop loin”, a-t-elle expliqué.
Malgré tout cela, Melissa ne compte pas ralentir la cadence et continue de se faire tatouer une ou plusieurs fois par semaine.