Le sexagénaire a été condamné par le tribunal correctionnel de Compiègne pour blanchiment d’argent faute de pouvoir fournir des justificatifs sur la provenance de cette somme.
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L’homme pensait que ses 400 000 euros étaient à l’abri chez lui…
En janvier 2022, une enquête a été ouverte après le signalement d’un gérant d’un Monoprix dans l’Oise. Un sexagénaire compiègnois effectuait régulièrement des petits achats en magasin (sachet de parmesan, compote…) qu’il payait en caisse automatique avec des billets de 100 euros.
Bien mal lui en a pris. Son habitude a été remarquée par le gérant qui a décidé de le signaler à la police. Cette dernière a par la suite perquisitionné le domicile du Compiègnois où elle a trouvé une somme importante atteignant les 400 000 euros en liquide dans des enveloppes et une mallette, raconte Le Courrier Picard. L’argent n’avait jamais été déclaré fiscalement.
Deux ans de prison avec sursis
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Durant son audience, le sexagénaire a expliqué d’où provenait cette somme liquide qui a interpellé la justice. Il a raconté que les trois quarts appartiennent à ses parents qui lui ont confié par peur des cambriolages. Quant aux 90 000 euros restants, il s’agit de cadeaux et de remboursements de ses parents.
Seulement, le sexagénaire n’a pu fournir de justificatifs sur l’origine de cette somme. Le tribunal n’a pas cru à son histoire et a, par la même occasion, demandé la confiscation des 400 000 euros ainsi que des dépôts effectués sur le compte du Compiègnois.
Selon le quotidien picard, la somme confisquée sera rendue au Trésor Public. Quant au prévenu, il a été condamné par le tribunal de Compiègne à deux ans de prison avec sursis.