Un homme pensait avoir commis le meurtre parfait lorsqu’il a poussé sa femme à l’eau lors d’une croisière. Mais son plan s'est retourné contre lui.
Le scénario est digne d’un film. En mai 2021, un couple originaire de Chine s’est offert une croisière entre Dalian, dans le nord-est du pays, et Yantai. Mais cette escapade en amoureux était en fait un plan savamment orchestré par Li, le mari de la victime.
Le 5 de ce mois, Li a mis son plan à exécution : il a jeté sa femme par-dessus bord. Selon les autorités chinoises, Li avait déjà commencé à concocter son plan dès octobre 2020, soit deux mois après son mariage. Li avait rencontré sa future femme dans l’un des restaurants qui lui appartenaient.
Les autorités précisent que l’époux avait ensuite souscrit à quatre police d’assurance-vie au nom de sa femme, devenant ainsi l’unique bénéficiaire d’un montant de 1,65 million de dollars (1,5 million d’euros) en cas de décès de cette dernière.
Une sérieuse preuve vient entâcher le meurtre parfait
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Le jour où Li a commis son forfait, il s’était préalablement assuré d’éviter les 200 caméras à bord du bateau. Après avoir poussé sa femme dans l’eau, Li a fait passer cela pour un accident. Mais une autopsie a révélé des bleus sur le corps de la victime, indiquant que la jeune femme avait sûrement lutté avant de tomber.
Le comportement de l’époux a éveillé les soupçons des enquêteurs. Li s’était empressé de réclamer le certificat de décès de sa femme invoquant les « coutumes locales qui exigeaient la crémation ». La police n’a pas avalé le mensonge et a également découvert que Li était criblé de dettes et avait régulièrement recours à des prostituées. L’homme aurait d’ailleurs fait appel à l’une d’elles moins de deux semaines après la mort de sa femme.
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De plus, des caméras de surveillance sur un autre angle du bateau ont enregistré le moment où on peut voir Li pousser sa femme par-dessus bord. Les autorités ont finalement arrêté Li. Malgré les preuves accablantes, l’époux n’a jamais admis sa culpabilité. Il a cependant été reconnu coupable et condamné à mort comme le stipule l’article 48 dans la loi chinoise. L’homme pourrait toutefois passer le reste de sa vie en prison s’il fait preuve de bonne conduite durant deux ans.