Un salarié de l’administration belge a été licencié après avoir télétravaillé dans un avion. L’employé a été dénoncé à ses supérieurs par l’un de ses collègues qui se trouvait sur le même vol.
Le télétravail est une pratique qui se répand de plus en plus et qui comporte de nombreux avantages, dont le fait que les employés peuvent travailler de l’endroit où ils veulent, tant qu’ils bénéficient d’une connexion internet. C’est ce qu’a fait un employé de l’administration belge, qui avait obtenu un accord l’autorisant à télétravailler.
Cependant, le salarié devait respecter certaines conditions : il devait être joignable entre 9h et 12h et de 14h à 16h et l’arrangement était valable uniquement s’il travaillait à son domicile.
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L’employé n’a pas respecté cette dernière spécificité puisqu’il a été vu en train de télétravailler à bord… d’un avion. Il est parti de l’aéroport de Bruxelles et a pris un vol à destination du Portugal. Manque de chance, l’un de ses collègues était présent dans le même avion. Il l’a reconnu et a décidé de le dénoncer à ses supérieurs.
Il est licencié pour avoir télétravailler dans un avion
En conséquence, l’employé a été licencié pour faute grave. Selon l’administration belge, l’agent aurait été malhonnête et aurait “transgressé les règles applicables en matière de congé et de télétravail et ainsi trompé sa hiérarchie”.
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Pour se défendre, le salarié a engagé un avocat. S’il reconnaît qu’il était bien présent dans l’avion, il affirme qu’il travaillait et que le vol ne l’a pas empêché d’effectuer toutes ses tâches à temps.
“Puisqu’il se trouvait sur le même vol, ce collègue a pu constater que j’ai travaillé dans l’avion sur mon ordinateur portable. J’ai travaillé hors réseau sans être dérangé, donc plus efficacement que si j’avais télétravaillé depuis mon domicile. J’ai bien avancé pendant le vol, de même que les deux jours suivants à Porto. J’ai achevé de traiter les dossiers dans les délais”, s’est défendu le télétravailleur.
L’agent a prouvé sa bonne foi en affirmant qu’il avait travaillé plus efficacement et qu’il a rendu un travail de meilleure qualité et dans le temps imparti. Cependant, ses arguments n’ont pas été assez convaincants pour ses employeurs.