C’est une fois le pavillon bâti que le constructeur s’est rendu compte de son erreur. Et pour éviter que la situation ne dégénère, il a trouvé une solution suprenante.
C’est une erreur grosse comme une maison qui a été commise à Nieul-le-Dolent, en Vendée. On le sait, faire des travaux n’est pas chose aisée. Certains sont moins doués que d’autres, comme le prouvent ces photos dans l’un de nos précédents articles. Mais lorsqu’ils ont fait de la construction leur métier, les conséquences peuvent être terribles.
C’est ce qu’il s’est passé sur un chantier de construction en Vendée et dont la mésaventure a été relayée par le quotidien Journal du Pays Yonnais. Une entreprise a été missionnée pour bâtir des pavillons dans le lotissement appelé Champs-Pierre. Le pavillon est sorti de terre quelques semaines plus tard que prévu.
Jusque-là rien d’anormal si ce n’est que le constructeur s’est tout simplement trompé de parcelle. Le logement a en effet été construit sur celle d’à côté, identique à la première.
Un accord à l’amiable
Avec cette erreur, l’accès à la maison n’était plus en accord avec la voirie, précise le journal local. Selon ce dernier, l’entreprise se serait emmêlée les pinceaux car au moment de la construction, les terrains étaient détrempés et sans signalétique apparente.
Cette faute aurait pu engendrer une grosse dispute entre les propriétaires des parcelles et le constructeur. Mais au lieu de cela, les trois partis ont réglé l’affaire à l’amiable. Pour que chacun y trouve son compte, les deux propriétaires ont simplement... échangé leur terrain. Un geste simple sur le papier mais beaucoup moins au niveau administratif.
En effet, il a fallu modifier le permis d’aménager du lotissement, son bornage, sa division ainsi que la révision des plans des deux parcelles et, forcément, la rédaction d’un acte notarial d’échange.
Tout cela a un prix que l’entreprise s’est chargée de régler en guise de dédommagement. Elle a pris à son compte toutes les dépenses que l’erreur a engendré pour que tout se déroule sans encombre.