Ce vendredi 26 janvier, Le Parisien a révélé qu’une enquête a été ouverte à l’encontre d’une femme qui avait rapatrié, par ses propres moyens, la dépouille de sa mère, décédée quelques heures plus tôt.
C’est une histoire assez sordide qui a été révélée ce vendredi 26 janvier par Le Parisien. Le quotidien francilien révèle qu’une femme, résidente dans le 10ème arrondissement de Paris, fait l’objet d’une enquête pour… transport de cadavre !
Le jeudi 25 janvier, aux alentours de 22h, les policiers parisiens reçoivent un appel de la femme en question. Cette dernière leur raconte que sa mère, âgée de 93 ans, est décédée. Rien d’anormal sauf qu’elle explique aussi avoir retrouvé le corps sans vie de sa mère, quelques heures plus tôt dans la journée, à Mesnils-sur-Iton, dans l’Eure, soit à 120 kilomètres de Paris.
Elle voulait éviter les frais de transport
Et que s’est-il passé entre-temps ? La femme explique avoir choisi de rapatrier le corps elle-même sur Paris, plutôt que de faire appel aux pompes funèbres, pour des raisons financières : “Après avoir nettoyé les lieux, elle a déclaré avoir fait le trajet jusqu’à Paris avec le corps de sa mère installé à la place du passager avant pour éviter des frais de transport”, déclare une source proche de l’enquête au Parisien.
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La fille et le petit-fils de la défunte ont été entendus comme témoins par la police. Quant au corps de la nonagénaire, il a été conduit à l’Institut médico-légal de Paris (IML), pour un examen approfondi, mais pas une autopsie compte tenu de l’âge avancé de la défunte.
Dans le même temps, la gendarmerie de Mesnils-sur-Iton s’est rendue devant la résidence secondaire, que la fille dit avoir nettoyée, pour la placer sous scellés. Si l’examen pratiqué à l’IML soulève quelques doutes quant aux causes du décès de la nonagénaire, une analyse plus poussée de la maison sera effectuée.
