Chaque année, avec l’évolution de la langue française, de nouveaux mots apparaissent. C’est le cas de ce néologisme que tout le monde utilise, mais qui n’est pas validé par l’Académie française.
Chaque année, de nouveaux mots apparaissent dans la langue française. Cette particularité est due à l’évolution de la langue, qui s’adapte aux nouvelles pratiques sociales et culturelles. Ces nouveaux termes, qui sont parfois de l'argot, sont qualifiés de “néologismes”. À terme, à force d’être employés, certains de ces mots finissent par entrer dans le dictionnaire. Au printemps 2024, 150 nouveaux mots sont officiellement entrés dans la langue française, comme “ghoster”, “nasser” ou “PLS”.
“Certains mots émergent, tandis que d’autres, jugés obsolètes, disparaissent des usages quotidiens”, a expliqué Françoise Nore, linguiste spécialisée en lexicologie, au Figaro.
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Cependant, tous les néologismes ne finissent pas par entrer dans le dictionnaire. C’est le cas d’un mot en particulier, que nous utilisons tous mais qui n’est pas validé par l’Académie française, qui estime qu’il s’agit d’un “néologisme inutile”. Voici lequel.
Des mots incorrects
Selon l’Académie française, le terme “malaisant” est incorrect puisqu’il ne respecte pas la structure grammaticale de la langue française et ne peut donc pas être employé. Pourtant, il s’agit d’un mot utilisé par de nombreuses personnes pour exprimer, comme son nom l’indique, leur malaise. Aujourd’hui largement employé, ce mot a émergé via les réseaux sociaux. Il traduit un sentiment de malaise que l’on peut ressentir dans une conversation, mais aussi à propos d’un film, d’un comportement, d’une personne ou d’une image.
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Si l’Académie française ne valide pas le néologisme “malaisant”, c’est avant tout parce qu’il s’agit du participe présent d’un verbe qui n’existe pas : “malaiser”. Même chose pour le terme "déroulé", que tout le monde utilise au quotidien. Selon l'Académie française, il s'agit d'un "néologisme inutile" puisqu'il existe déjà le mot "déroulement" qui veut dire exactement la même chose.
Si ces nouveaux mots dérangent, ce n’est pas le cas d’autres néologismes apparus en 2024 comme “dinguerie”, “banger” ou encore “chokbar”, qui pourraient, qui sait, un jour entrer dans le dictionnaire.