Ce PDG rejette tous les candidats qui prononcent cette phrase banale en entretien d'embauche

Prenez gare aux réponses que vous donnez en entretien d’embauche. Le PDG d’une grande entreprise dévoile la réponse qui le convainc de ne surtout pas prendre le candidat.

Passer un entretien d’embauche est un exercice qui peut être compliqué. Parfois, vous pensez avoir réussi avec brio, pourtant vous n’êtes pas retenu(e). Cela se joue sur de petits détails comme votre comportement avec ce « test de la tasse à café » ou vos réponses à des questions ciblées. Les patrons se font ensuite leur avis en fonction des réponses fournies.

C’est aussi le cas de Gary Shapiro, le PDG de Consumer Technology Association, une association qui représente l'industrie américaine des technologies grand public dont le chiffre d’affaires est estimé à 398 milliards de dollars, renseigne son site. Lorsque les candidats passent en entretien avec lui, mieux vaut qu’ils fassent attention à ce qu’ils disent.

Un mot de travers à ce qui semble pourtant être une réponse simple et banale et votre CV termine à la poubelle. Le PDG a dévoilé la réponse qu’il n’aime pas entendre lorsqu’il demande aux candidats la date à laquelle ils peuvent commencer.

Un signe de confiance pour le futur

jeune femme faisant assisant à un entretien d'embauche Crédit photo : dragana991/ iStock

Pour CNBC, Gary Shapiro explique la réponse qu’il ne veut pas entendre en entretien d’embauche. Elle ne concerne ni votre expérience professionnelle, ni vos qualités mais la date à laquelle vous serez libre pour travailler chez Consumer Technology Association.

En général, quand un patron vous demande quand vous pouvez commencer votre nouveau poste, la réponse diffère d’un individu à un autre. Cela peut être « tout de suite » ou bien « dans moins de deux semaines », par exemple. Et cette dernière réponse ne plaît pas à Gary Shapiro. Il s’en explique :

« Ces candidats n’obtiennent pas le poste, parce qu’ils nous traiteront de la même manière qu’ils traitent leur ancien employeur. Je veux un [employé] avec un niveau d’engagement envers son organisation – même s’il n’aime pas son travail – où il ne laissera pas son employeur en suspens ».

employé mettant ses affairesde bureau dans un carton Crédit photo : PrathanChorruangsak/ iStock

Pour le PDG, la façon dont une personne quitte son employeur pour un autre est « vraiment importante ». Prendre son temps pour faire les démarches nécessaires permettant à l’ancien employeur de ne pas être laissé sur le carreau est un signe de confiance pour Gary Shapiro.

Il prend pour exemple cette candidate qui lui avait dit qu’elle avait besoin de six semaines pour faire une transition en bonne et due forme de son ancien poste. Cette candidate est ensuite devenue la directrice des opérations de l’entreprise.


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Au sujet de l'auteur :

Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.