La récente punition infligée par une mère britannique à son fils adolescent a relancé le débat sur l’éducation stricte.
Doit-on éduquer ses enfants de manière stricte ou plutôt bienveillante ?
Ce sempiternel débat divise les parents qui ont chacun leur méthode, qu’elle soit rude ou douce, pour élever leur progéniture.
L’opposition entre les partisans de telle ou telle éducation repose le plus souvent sur la manière dont on impose un cadre et des limites à son enfant.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Elle punit son fils de 14 ans avec sévérité pour lui donner une leçon
Certains privilégient le dialogue et la pédagogie quitte à être parfois débordés par des réactions imprévisibles.
D’autres en revanche considèrent que l’éducation passe avant tout par la fermeté et la sévérité, au risque de brutaliser l’enfant.
C’est notamment le cas d’une certaine Louise Parker qui a récemment fait parler d’elle après avoir infligé une très sévère punition à son fils de 14 ans.
Dans une interview accordée au Daily Mail, cette mère de famille britannique a ainsi raconté avoir laissé son enfant Michael dormir seul dehors dans le froid lors d’un séjour dans un camp de scouts.
Son fils avait en réalité oublié son sac de couchage et Louise, qui l’avait accompagné jusqu’au camp, a décidé de ne pas lui apporter en guise de punition, le laissant sans couverture alors que la température extérieure n’excédait pas les 0°C.
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Bien consciente d’avoir été intransigeante, pour ne pas dire plus, la mère de famille assume néanmoins cette punition.
« J'étais pleinement consciente qu'il passerait la nuit à frissonner, avec rien d'autre que la bâche de la tente pour le protéger. Mais je ne ressentais aucune culpabilité », a-t-elle ainsi expliqué.
« Michael était suffisamment âgé pour prendre l'entière responsabilité de préparer son propre matériel de camping. Lorsque je suis arrivée à la maison, je lui ai même envoyé une photo par SMS, avec le message suivant : ‘Ton sac de couchage a l'air bien confortable dans le couloir’. En grimpant dans mon lit et en allumant ma couverture chauffante cette nuit-là, je me suis dit : ‘Bon sang, il fait froid, Michael va souffrir’, mais je n'ai pas perdu le sommeil. Je savais qu'il survivrait et, surtout, j'étais convaincue qu'il tirerait profit de cette expérience », a ajouté la mère de famille qui a deux autres enfants, âgés aujourd’hui de 13 et 12 ans.
Et de conclure : « Je ne les ai jamais choyés parce que je crois passionnément qu'il faut les laisser apprendre les leçons de la vie à la dure ».
De son côté, Michael a fait savoir qu’il n’était pas vraiment étonné car selon lui, « sa mère est le seul parent qu’il connaisse qui laisserait son enfant dormir sans sac de couchage à des températures glaciales ».
L’adolescent a tout de même reconnu qu’il n’avait plus jamais oublié quelque chose d’important depuis cette punition.