Une trentenaire américaine a récemment témoigné de sa difficulté à devenir propriétaire, malgré de confortables revenus.
Il n'y a pas qu'en France que l'immobilier est en crise. Aux États-Unis aussi, la situation s'avère extrêmement tendue.
Le marché connaît ainsi de sacrés soubresauts outre-Atlantique, où il devient de plus en plus difficile d'accéder à la propriété, y compris lorsqu'on en a théoriquement les moyens. Madelyn Driver en sait quelque chose.
Cette jeune femme, âgée de 30 ans, éprouve en effet les pires difficultés à acheter une maison, alors qu'elle gagne... 100 000 dollars par an (93 000 euros environ). Oui, vous avez bien lu !
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Malgré un revenu annuel de 100 000 $, elle ne parvient pas à acheter une maison
Avec son mari, qui gagne lui aussi un salaire confortable, Madelyn - qui travaille dans le très lucratif milieu de la tech - pensait trouver un bien sans trop de difficulté. Mais elle était loin d'imaginer que trouver une maison répondant à ses critères serait un vrai parcours du combattant.
Au départ, le couple s'était fixé un budget de 700 000 euros, mais il a vite compris que celui-ci pourrait s'avérer insuffisant pour sa recherche. Madelyn et son époux, tous deux originaires de Pennsylvanie, avaient pourtant convenu d'un secteur assez vaste, réparti sur le Colorado, les Caroline du Nord et du Sud, ou encore la Virginie, mais rien n'y a fait. Impossible de trouver quelque chose de concret.
Une impasse qu'elle a déplorée sur le site Business Insider.
« Nous constatons que même dans un pays aussi vaste que les États-Unis, les options de logement qui correspondent à nos désirs d'espaces verts, d'une certaine ambiance métropolitaine et d'un dynamisme culturel sont étonnamment hors de portée de notre budget », a ainsi regretté la jeune femme.
« Je me souviens avoir pensé à une époque que gagner 100 000 dollars était une étape inimaginable (...) Aujourd'hui, mon mari et moi avons tous deux dépassé ce chiffre. Pourtant, nous ne nous sentons pas riches », a-t-elle ajouté.
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Selon Business Insider, le couple fait partie de ceux que l'on appelle, aux États-Unis, les « HENRY », pour « high earners, not rich yet », (« hauts revenus, mais pas encore riches »), c'est-à-dire les personnes qui, malgré des salaires très confortables, ne parviennent pas à accéder à la propriété, du moins à leurs aspirations immobilières.
En résumé, cette appellation désigne ceux qui ne sont pas encore suffisamment riches pour s'offrir tout ce qu'ils veulent en matière d'immobilier.
Les astuces pour profiter de la crise de l'immobilier
En France aussi, le secteur de l'immobilier fait face à une crise importante. Les taux d'emprunt se sont envolés pour friser les 4%, alors qu'ils avoisinaient 1,5% en 2019. Ce n'est que depuis quelques mois qu'ils commencent enfin à redescendre pour redonner un peu d'air aux futurs emprunteurs. Et dans l'attente d'un climat plus propice à l'achat, de nombreux Français se rabattent sur la «pornographie immobilière».
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Heureusement, il existe plusieurs façons de profiter de ce contexte économique et parvenir à tirer son épingle du jeu. Car qui dit taux plus élevés dit aussi prix plus bas. Pour réussir à vendre, de nombreux propriétaires baissent en effet leurs prix de façon significative et ce pourrait être le moment de faire une offre basse sur cette maison qui vous fait de l'oeil depuis des mois.
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Enfin, la solution est peut-être aussi simplement de savoir où chercher. Quitter Paris pour acheter dans le département le moins cher en immobilier de France est une option à ne pas négliger. Et si vous cherchez à faire des affaires, voici la ville la plus rentable de France dans le secteur immobilier.