L'ex-entraîneur français Guy Roux a dévoilé le montant de sa retraite et celui-ci risque d'en surprendre plus d'un.
Depuis le début des années 1990, le football a entamé une véritable mue économique dont la principale conséquence fut l'explosion des sommes investies à tous les niveaux. illustrée notamment par les salaires astronomiques versés aux joueurs.
Si les revenus des entraîneurs sont encore loin de ceux des stars du ballon rond - à l'exception bien sûr de certaines têtes d'affiche comme Pep Guardiola par exemple, qui émarge à plus de 23 millions d'euros par an -, ces derniers ne sont pourtant pas à plaindre.
Dans le championnat de France de Ligue 1, le salaire moyen d'un entraîneur s'élève ainsi à 153 000 euros bruts par mois environ (hors primes). Si ce chiffre est quelque peu biaisé par le montant exorbitant des revenus perçus par le coach du PSG Luis Enrique (près d'un million d'euros mensuel), il donne quand même un ordre d'idée quant aux émoluments d'aujourd'hui. Et ces derniers s'avèrent incomparables avec ce que touchaient les techniciens d'antan.
Et ce n'est pas Guy Roux qui viendra dire le contraire. L'emblématique entraîneur de l'AJ Auxerre avait beau faire partie des meilleurs entraîneurs de France, il n'a cependant jamais touché de telles sommes durant sa carrière sur le banc. Et cela se traduit pour lui, aujourd'hui, par une retraite, certes convenable, mais bien loin des standards que l'on pourrait imaginer.
Guy Roux ne touche « que » 4 000 euros de retraite
Invité en septembre dernier de l'émission « Chez Jordan » sur C8, le natif de Colmar, âgé désormais de 85 ans, avait en effet dévoilé qu'il ne touchait « que » 4 000 euros de retraite. Un montant plutôt surprenant pour quelqu'un qui a côtoyé le très haut niveau footballistique pendant trois décennies.
C'est d'autant plus étonnant que cette pension est en réalité complétée par une autre activité professionnelle, que Guy Roux a exercée durant plus de 30 ans. Il faut savoir en effet que l'ex-dirigeant a longtemps entraîné au niveau amateur et qu'il était donc contraint d'avoir un « vrai » job en parallèle.
« Ce sont mes retraites additionnées, car j'ai été agent général d'assurance pendant 33 ans (...) On m'a inscrit très tard, on a commencé à me payer (en tant qu'entraîneur N.D.L.R) en 1990. Avant, le club n'était pas très professionnel » (Guy Roux)
Si l'octogénaire sait qu'il n'est pas à plaindre, il reconnaît volontiers être « dépensier » et ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait. Selon lui, ceux qui perçoivent 4 000 euros chaque mois doivent tout de même surveiller leurs sous. Des propos qui trahissent un certain train de vie.
« Comme je suis un peu dépensier, j'ai des économies, que je dépense. J’espère que j'en aurai assez pour continuer (...) Mais les gens qui ont 4 000 euros (par mois) doivent compter » (Guy Roux)
Pour rappel, la moitié des retraités français touchent moins de 2 310 euros par mois et le montant moyen de la retraite en France s'élève à 1 460 euros mensuels.
