Il y a deux ans, une étudiante se confiait sur une activité quelque peu sulfureuse à laquelle elle s’adonnait pour de l’argent.
Phénomène ayant pris de l’ampleur ces dernières années, le « sugar dating », qui nous vient des États-Unis, séduit de plus en plus de jeunes français.
Cette pratique controversée, qui consiste à profiter de « cadeaux » onéreux de la part d’hommes ou de femmes riches en échange d’une bonne compagnie (voire plus si affinités), attire en effet de plus en plus de personnes dans l’hexagone et notamment des étudiants.
C’est par exemple le cas d’une certaine Émilie, qui s’était confiée en 2022 sur cette activité loin de faire l’unanimité.
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Cette jeune étudiante est une « sugar baby » et elle assume
Alors âgée de 23 ans, cette étudiante bordelaise racontait ainsi son expérience en tant que « sugar baby », ainsi que les bénéfices qu’elle pouvait en tirer.
Dans ce témoignage relayé à l’époque par le site entrenous.fr, Émilie expliquait avoir fait le choix de s’adonner au « sugar dating » à la suite d’une rupture amoureuse douloureuse survenue 4 ans plus tôt.
« Après ma séparation, j’ai eu envie d’une relation plus simple. J’ai consulté les sites de rencontres et aucun ne me tentait, mis à part Seeking Arrangement (un site dédié au sugar dating). Son concept m’a plu », indiquait la jeune femme, qui avait précisé avoir rencontré des hommes beaucoup plus jeunes qu’on ne pourrait le croire.
« J’ai eu un sugar daddy de 28 ans » affirmait-elle alors, tout en prenant soin de rappeler qu’elle préférait les hommes plus âgés « de 35 ou 40 ans ». Ils « me fascinent, car ils sont plus intéressants, plus prévenants et plus attentifs », expliquait ainsi la jeune femme.
Malgré tous les « sugar dandy » qu’elle fréquentait à l’époque, Émilie n’avait toujours pas trouvé la perle rare car « ces hommes sont très occupés », avait-elle précisé. « Parfois on ne se voit plus en raison de leur emploi du temps. De mon côté, je me suis aussi parfois lassée », avait-elle ajouté, en expliquant n’avoir « jamais eu de feeling amoureux ».
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Malgré les qu’en-dira-t-on, Émilie n’avait aucun problème à parler de son activité de « sugar baby » qu’elle assumait pleinement.
« Je ne le cache pas, car il n’y a rien à cacher. Ma famille sait que j’aime les hommes plus âgés », affirmait-elle à l’époque.
Quant aux accusations de prostitution maquillée, la jeune femme les balayait d’un revers de main en rappelant que « les relations sont claires et directes entre un sugar daddy et une sugar baby ».
« Dès le départ, on sait à quoi s’attendre. Il n’y a pas de mauvaise surprise. C’est mutuellement avantageux », assurait-elle.
Et de conclure : « On m’a juste conseillé de faire attention aux personnes que je rencontre. Mais finalement, c’est un conseil que l’on donne à toutes les jeunes femmes ! ».