Lycéennes à Dijon, Elsa et Judith Eydel sont des soeurs jumelles qui ont obtenu leur baccalauréat cette année. Non seulement elles ont décroché la mention “très bien”, mais elles ont aussi eu la même moyenne.
Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau, à l’image de leurs résultats du baccalauréat. Pourtant, elles ne sont même pas dans le même lycée. Quand l’une est scolarisée au lycée international Charles de Gaulle, à Dijon, l’autre l’est au lycée Gustave Eiffel, toujours à Dijon.
Une séparation voulue par leurs parents depuis la maternelle pour éviter l’esprit de compétition, comme le confie leur mère Myriam auprès de France 3 Bourgogne Franche-Comté :
“On les a mises en classes séparées en maternelle car on ne voulait pas qu’il y ait d’esprit de compétition, qu’elles ne se retrouvent pas à se comparer, à se dire qu’il y en a une qui fait mieux que l’autre”.
Crédit photo : France 3 Bourgogne Franche-Comté / Maryline Barate
Une stratégie qui a payé puisqu’au moment de passer leur baccalauréat, les jumelles se sont “tirées vers le haut”. Si elles n’ont pas choisi les mêmes spécialités, elles ont pu s’épauler sur l’épreuve de philosophie par exemple comme l’explique Judith :
“Elle me disait ce que son prof lui avait dit et inversement, on complétait nos notes pour avoir une plus-value et être sûres d’avoir bien compris. C’est sûr que c’était un soutien de savoir que la personne dans la chambre d’à côté était dans la même galère”.
Des moyennes à 18,51 et 18,52 !
C’est donc avec beaucoup de fierté qu’elles découvrent leurs résultats à l’examen. Du haut de leurs 17 ans, elles ont décroché leur précieux sésame avec la mention “très bien” et des moyennes générales exceptionnelles. Des moyennes… similaires : 18,51 pour l’une et 18,52 pour l'autre :
“On a été agréablement surprises”.
Crédit photo : SIPA
Pour les parents, tous deux universitaires, voir leurs filles avoir la même moyenne est vraiment incroyable :
“Quand on a vu les relevés de notes, qu’elles terminent à 18,51 et 18,52, ça nous a vraiment estomaqués”.
Pour Elsa et Judith, c’est une double victoire d’être bachelières en même temps :
“C’est sûr que si l’une avait réussi et pas l’autre, ça aurait été compliqué. Ce n’est pas dans notre nature d’être dans la compétition”.
Désormais, place aux études supérieures où les deux jumelles seront encore plus séparées. Elsa poursuivra ses études à Paris au sein de la prépa littéraire de Janson de Sailly tandis que Judith intégrera une filière scientifique à l’École de Santé des Armées à Lyon. On leur souhaite toute la réussite qu'elles méritent.