Focus sur une situation pas banale d'égalité parfaite entre deux candidats, aux élections législatives.
Les élections législatives anticipées ont livré leur verdict ce dimanche 7 juillet avec la victoire inattendue de la coalition de gauche, rassemblée sous la bannière du Nouveau Front Populaire. Avec 182 sièges obtenus, le NFP n'a toutefois remporté qu'une majorité relative, ce qui devrait grandement perturber la gouvernance du pays dans les semaines à venir.
Contrairement aux prédictions des instituts de sondage, le Rassemblement National - pourtant en tête au premier tour avec 33,15 % des suffrages exprimés - ne se classe que troisième, obtenant tout de même 143 sièges, derrière la majorité présidentielle (Ensemble) qui, elle, a réussi à faire élire 168 députés.
Ce scrutin, inédit par son dénouement qui a totalement redessiné l'échiquier politique de la France, a également été le théâtre d'une situation rarissime, dans une toute petite commune du Sud ouest où deux candidats ont fait jeu égal, en obtenant le même nombre de voix.
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Que se passe-t-il en cas d'égalité parfaite entre deux candidats aux législatives ?
Ce cas de figure a été observé à Montalba-le-Château, un village de 150 habitants situé dans la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales. Lors du second tour des législatives, la députée RN sortante, Sandrine Dogor-Such et son opposante LFI (sous bannière NFP) Nathalie Cullell ont ainsi obtenu 50% de suffrages, soit 49 voix chacune sur les 98 exprimées.
Un vrai score de parité !
C'est finalement la députée du Rassemblement national qui a été réélue, en additionnant tous les suffrages exprimés sur l'ensemble de la 3e circonscription. Sandrine Dogor-Such a en effet conservé son siège à l’Assemblée nationale, en obtenant au global 56,28 % des voix.
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Mais que se serait-il passé en cas d'égalité à l'échelle de la circonscription ?
Cette situation, bien que rarissime, peut, en théorie, arriver et lorsque cela intervient, le code électoral prévoit une disposition particulière qui devrait en surprendre plus d'un. Selon l'article L126, en cas d'égalité parfaite entre deux candidats à l'issue du scrutin, c'est le plus... âgé des deux qui sera élu au détriment du plus jeune. Oui, vous avez bien lu !
Si l'élection débouchait sur un scrore de parité, Il n'y aurait donc pas de troisième tour (comme on pourrait l'imaginer), mais bien une décision que certains jugeront certainement arbitraire et injuste.
