Selon plusieurs professeurs, les élèves ayant de bons résultats scolaires partagent un point commun : ils poseraient tous cette question en classe.
C’est bien connu : certains élèves ont plus de facilités que d’autres. Dans la plupart des cas, cela se traduit par de très bons résultats scolaires. Mais ce n’est pas tout ! En classe, ces élèves se différencient de leurs camarades pour plusieurs raisons.
C’est en tout cas ce qu’affirment trois professeurs de lycée et collège auprès de nos confrères du Figaro Étudiant. Selon eux, les élèves ayant de bonnes notes partagent un point commun : ils poseraient tous la même question.
Mehdi Ben Nasr est professeur de SVT dans l'académie de Nice. Selon ses dires, il existe différents indicateurs permettant de distinguer les très bons éléments. C’est simple : ces derniers s’installent souvent au premier rang.
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De son côté, Manon Chiappa, professeure de mathématiques sur l'académie de Bordeaux, dresse le même constat : «Dans ma classe, je les retrouve souvent vers les deuxième et troisième rangs», explique-t-elle au site spécialisé.
Pour Nicolas Stenfeld, professeur de SES dans un lycée parisien, les très bons élèves «sont toujours les premiers à noter les cours». Outre cet indicateur, les premiers de la classe font attention à leur écriture et participent en classe.
Les bons élèves sont plus curieux que les autres
Selon les professeurs, les bons élèves ont soif d’apprendre et n’hésitent pas à poser des questions à leurs enseignants pour accumuler autant de savoir que possible.
«Parmi toutes les questions qu'ils posent, il y en a toujours une qui revient chez les très bons élèves», note Manon Chiappa. Selon Nicolas Stenfeld, «elle leur permet de montrer leur curiosité et leur ambition d’aller plus loin».
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Comme le précisent les enseignants, cette question est formulée différemment en fonction des matières. «Ils veulent aller plus loin que les informations données en cours», souligne le professeur de SES.
«Les meilleurs élèves demandent par exemple si, au prochain cours, ils verront Pythagore, alors qu'ils sont seulement en 5e. Ils veulent voir des notions qui ne sont pas au programme», conclut Manon Chiappa.