En proie à des difficultés financières, un homme est contraint de voler de la nourriture dans les magasins.
Il y a quelques jours, un Américain a livré un témoignage déchirant dans les colonnes du Daily Mail.
Cet homme, que nous appellerons Bob, traverse de grosses difficultés financières. Comme il n’a pas les moyens de faire des courses, il est désormais contraint de voler pour manger décemment.
Selon ses dires, il travaille sans relâche pour joindre les deux bouts. Il fait également des heures supplémentaires pour boucler ses fins de mois. Malgré tout, ses revenus ne lui permettent pas d’acheter les produits alimentaires essentiels .
Il en est donc venu à voler dans son épicerie locale parce qu’il n’avait pas d’autre choix.
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« Je travaille comme administrateur pour une société d'hébergement de données dans une petite ville de moins de 15 000 habitants », explique Bob.
Avant d’ajouter :
« Je gagne environ 46 000 dollars par an (environ 44 000 euros), heures supplémentaires comprises, ce qui est bien pour la région où je travaille. Après impôts, je gagne 3 070,56 dollars (2 930 euros) par mois ».
Mais Bob estime que ses dépenses mensuelles s'élèvent à 3 100 dollars (2 957 euros).
«Je me sens coupable»
Il y a environ deux ans, Bob a découvert qu’il était atteint d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Dans la foulée, il a appris qu’il souffrait du syndrome du canal carpien, qui se traduit par des fourmillements, une perte de sensibilité et de force dans la main.
Au cours de cette période, il a dépensé beaucoup d’argent pour payer les examens médicaux et les traitements médicaux, ainsi que les opérations chirurgicales. Comme il le précise, il a accumulé plus de 52 000 dollars de dettes (49 607 euros), qui absorbent la majeure partie de ses revenus.
« Les gens me disent de ne pas payer mes factures médicales... mais l'hôpital envoie ses factures à une agence de facturation tierce et si je n'effectue pas le paiement minimum, je reçois des pénalités de retard », explique-t-il.
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Paul a commencé à voler à l'étalage en décembre dernier et l'a fait cinq fois au cours des trois derniers mois.
« Je ne prends jamais plus de deux articles. Je prends généralement du beurre et un autre produit dont j'ai besoin. La dernière fois, c'était du beurre et du lait. Avant cela, c'était des haricots et du lait (…) », détaille l’intéressé.
Il ajoute qu’il se sent « coupable » et qu'il est « terrifié à l'idée de se faire prendre », mais qu'il n'a pas d'autre choix.
« Je ne vis pas du tout de manière somptueuse. Cela fait des mois que je ne suis pas sorti dans un bar pour discuter avec mes amis. Je ne dépense pas d’argent pour mes loisirs, je ne conduis pas à moins d’y être absolument obligé et mon régime alimentaire est plutôt fade (…) J’ai l’impression que le système a échoué. Il n'y a aucune raison pour que les soins de santé soient aussi chers ».
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En France, le vol à l’étalage dans les supermarchés a augmenté de plus de 14% en 2022, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Un phénomène lié à l’inflation.
À noter que le système de santé des États-Unis n’est pas du tout le même qu’en France. Résultat : l’accès aux soins est un véritable luxe. Par exemple, le coût moyen mensuel d’une mutuelle d’une famille de quatre personnes oscille entre 500 dollars (477 euros) et 2000 dollars (1 910 euros), explique le site Réassurezmoi.
