Ces produits très prisés des Français ne sont plus disponibles à la vente dans certains supermarchés de l’Hexagone. Découvrez lesquels et pourquoi.
Dans deux grandes enseignes de supermarché de France, l’heure n’est plus à la fête. Dans les rayons dédiés aux petits plaisirs gustatifs du quotidien, les clients ne trouvent désormais qu’une allée vide.
Vous l’avez peut-être constaté si vous faites vos courses chez Intermarché ou Netto, ces deux enseignes ne proposent plus de barres chocolatées à la vente. Jusqu’à présent, vous ne pouvez plus trouver de Mars, Bounty, M&M's, Maltesers, Snickers, Milky Way, Balisto et Celebrations.
La raison ? Le groupe Les Mousquetaires et le groupe américain Mars Incorporated ne sont pas d’accord sur les tarifs des produits. Dès lors, Mars Incorporated a cessé de livrer ces produits au groupe français.
Un conflit sur la hausse des tarifs
Crédit photo : Samohin/ iStock
Le groupe Les Mousquetaires accuse de son côté le groupe américain de bloquer les livraisons des produits en réclamant un tarif trop conséquent. Intermarché et Netto ont donc décidé de le faire savoir à leurs clients. Dans les rayons vides de leurs magasins, les deux enseignes ont installé des pancartes sur lesquelles est écrit « Mars attaque », en référence au film du même nom de Tim Burton, sorti en 1996.
Puis, les deux enseignes écrivent : « Mars a décidé de ne plus nous livrer, car nous voulons juste négocier leur augmentation de prix injustifiée ». En effet, en 2023 et 2024, le cours du cacao a bondi de 70%.
Mars Incorporated accuse Les Mousquetaires de « refus de la prise en compte de la hausse de matières premières sans précédent » auprès de BFM Business. L’huile de palme et le sucre, présents dans les recettes du groupe américain, ont également augmenté de 50 et 20%. Face à ces hausses, des marques comme Milka et Lindt ont décidé de réduire la taille de leurs produits ou de baisser les prix. Qu’en est-il exactement de Mars Incorporated ?
Le conflit qui l’oppose au groupe Les Mousquetaires doit être résolu avant le 1er mars, date finale des négociations. Dans le cas contraire, ce serait une peine radicale : les clients devraient ne plus jamais retrouver ces célèbres barres chocolatées dans les rayons de Intermarché et Netto.