Le langage des motards n’est pas toujours simple à comprendre. Si vous apercevez un casque posé au sol, c’est que le motard cherche à attirer votre attention. On vous explique.
Les motards ont leur propre langage pour communiquer entre eux sur la route. Ce langage n’est pas toujours compris par les automobilistes. On peut par exemple citer ce geste du pied droit que les motards font en guise de remerciement pour les avoir laissés passer sur la route. Mais il en est d’autres, notamment un, bien plus méconnu.
Il peut arriver qu’un motard dépose son casque au sol derrière sa moto, directement sur la route. Dans ce cas, les automobilistes doivent être particulièrement vigilants. Cela signifie que le motard est peut-être en détresse.
Sur la route, les motards sont les plus vulnérables aux chocs. Même s’ils portent une combinaison de protection et un casque, ils ne sont pas à l’abri du danger. Ainsi, dès qu’ils posent leur casque à terre, les motards traduisent une situation d’urgence.
Un casque au sol pour traduire un problème
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Tout d’abord, que vous soyez motard et donc en mesure de déchiffrer ce code ou simple automobiliste, le premier réflexe à avoir si vous apercevez un casque au sol sur la route est de ralentir.
Si un motard agit ainsi, c’est qu’il rencontre un problème. Cela peut être d’ordre technique ou mécanique mais également d’ordre médical. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un problème technique lié à sa moto. Dans des cas plus rares, le geste peut traduire un problème plus grave qui nécessite l’intervention d’un automobiliste qui pourra prévenir les secours.
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Les motards agissent ainsi car toutes les motos ne sont pas équipées de feux de détresse, contrairement aux voitures. En posant leur casque au sol, les motards dans le besoin attirent donc l’attention des automobilistes en les appelant à l’aide.
La prochaine fois que vous verrez un casque de moto posé sur la route de cette façon, c’est peut-être qu’un motard a besoin d’aide.
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Pour rappel, en 2020, on estimait à environ 2,7 millions le nombre de deux-roues motorisés en France. Seuls 8,3 % des ménages en seraient équipés dans le pays. Un chiffre qui reste stable depuis une dizaine d'années. La mortalité routière en deux-roues motorisés a par ailleurs considérablement diminué en 2023 avec 707 décès recensés, soit 2 % de moins que l'année précédente.