Un homme a reçu une contravention pour un excès de vitesse, après avoir été pris la main dans le sac par un radar. Seul problème, son véhicule était au... garage ce jour-là.
Se faire flasher au volant de sa voiture n'est jamais agréable. Alors si, en plus, l'appareil s'avère défectueux et sanctionne à tort, il y a de quoi devenir fou.
Les radars mis en place le long de nos routes ne sont pas des machines infaillibles. Des défaillances peuvent exister et cela peut parfois déboucher sur des situations ubuesques. Un automobiliste toulousain vient d'en faire la douloureuse expérience après avoir été flashé, au cours d'une journée où il ne... conduisait pas.
C'est en tout cas ce qu'il a pu constater en recevant le PV de contravention, qui indiquait une date d'infraction impossible.
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Flashé la veille de son passage devant le radar, il ne comprend pas
Tout commence l'automne dernier lorsque l'intéressé, prénommé Olivier, reçoit son amende, racontent nos confrères de La Dépêche. Celle-ci précise qu'il a été flashé le 5 novembre 2023 par un radar automatique implanté sur la commune de Daux (Haute-Garonne), située entre Mondonville et Montaigut-sur-Save. Sur le moment, cet automobiliste ne comprend pas car il n'était pas sur la route ce jour-là.
« Quand j’ai regardé de plus près la date consignée sur le document, je me suis aperçu que cela correspondait au dimanche 5 novembre. Or ce jour-là, ma voiture était garée devant mon domicile à Cadours puisque nous étions en week-end et que je ne l’ai pas utilisée » (Olivier, automobiliste)
En fouillant un peu dans sa mémoire, il se souvient néanmoins avoir emprunté cette route, à l'heure indiquée sur le PV, non pas le 5, mais le 6 novembre, soit le lendemain de sa supposée infraction.
« En fait, je me suis aperçu que l’heure de la verbalisation, 20 h 21 précisément, correspondait à l’heure de retour de mon travail le jour d’après (...) Alors oui, par faute d’attention, j’ai bien commis un excès de vitesse ce jour-là, mais pas le 5 novembre » (Olivier, automobiliste)
L'automobiliste comprend alors que le système d'horodatage du radar est certainement défectueux. Un dysfonctionnement qui pose question et qui fait dire à Olivier que la fiabilité de l'appareil n'est peut-être pas digne de confiance.
« S’il est possible que la date se dérègle, la vitesse de déclenchement du radar est-elle fiable dans le temps et les personnes contrôlées étaient-elles en réel excès de vitesse ? » (Olivier, automobiliste)
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Un mois plus tard, en décembre 2023, Olivier va contester cette amende par courrier, en vain. L'administration refusant de lui donner raison. Mais ce lundi 14 octobre, soit près d'un an après l'infraction présumée, l'automobiliste toulousain a finalement obtenu gain de cause.
Entre-temps, on a appris que plusieurs personnes avaient subi le même sort qu'Olivier. Ce qui tend à prouver que les dysfonctionnements de ce radar sont récurrents.