Une automobiliste, en situation de handicap, a été verbalisée, à tort, pour défaut de paiement de stationnement. Malgré sa contestation, son amende a été confirmée.
On les appelle les sulfateuses à PV et, entre nous, c'est un surnom qui leur sied à ravir !
En verbalisant tout ce qui bouge, les voitures LAPI font des ravages dans l'hexagone. Armés de leur fameux dispositif de lecture automatique des plaques d'immatriculation, ces véhicules sanctionnent à tour de bras dans les villes où ils sévissent, comme, Paris, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lyon ou encore Rennes.
Avec ces voitures, les amendes générées pour défaut de paiement de stationnement pleuvent. Et c'est l'État qui se frotte les mains, puisque les contraventions ont augmenté de plus de 75 % en un an dans certaines zones, selon l'association 40 millions d'automobilistes.
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En situation de handicap, elle est verbalisée alors qu'elle a le droit de stationner gratuitement
Seulement voilà, ce dispositif, en apparence parfait, n'est pas infaillible et commet parfois de sacrées bourdes.
Une automobiliste en situation de handicap en a fait l'amère expérience après avoir été verbalisée, à tort, le 25 septembre dernier par un véhicule LAPI, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Disposant d'une carte mobilité inclusion (CMI) qui lui permet de se garer gratuitement, cette conductrice, amputée d'une jambe, a pourtant été flashée car la sulfateuse à PV n'avait pas l'information.
Une erreur étant toujours possible, l'amende aurait pu être annulée dans la foulée et l'affaire aurait pu s'arrêter là. Mais à sa grande surprise, l'automobiliste, qui réside à Forbach (Moselle), s'est vue notifier une fin de non-recevoir après avoir contesté le PV. Elle est aujourd'hui sommée de payer cette amende de stationnement, malgré ses justificatifs.
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En colère, elle dénonce cette situation ubuesque et réclame désormais justice.
Affaire à suivre !
