Alors qu’il effectuait un stage, Miles Schwartz, a finalement été viré pour avoir quitté son poste et joué… au ping-pong. On vous explique.
Miles Schwartz est un homme brillant. Après avoir fait des études à l'Université Concordia, il a été embauché comme stagiaire en développement commercial, à 24 ans, dans l’entreprise Salesforce. Sur le papier, ce stage semblait idyllique : horaires de 9 heures à 17 heures, missions variées, présence à des conférences, saisie de données. Un premier pas dans le monde du travail qui motivait le jeune homme. Une expérience professionnelle en tant que stagiaire dont la durée était de quatre mois et qui devait déboucher sur un poste long terme. Sauf, que rien ne s'est passé comme prévu.
Crédit : Miles Schwartz
Viré pour avoir joué au ping-pong
Un jour, alors qu’il avait décidé de décaler sa pause déjeuner de l’heure habituelle, une collègue lui a proposé de jouer au ping-pong, au bureau, dans un espace dédié. Interrogé par le média Business Insider, l’homme s’est confié sur cet évènement : “j’avais même l’intention de rester 30 minutes plus tard le soir, pour rattraper le temps perdu si le temps de ma pause déjeuner était dépassé.”
À son retour à son poste, son manager lui a dit qu’il ne devait plus faire ça et quitter son bureau pour jouer au ping-pong, même s’il rattrapait ses heures, surtout s’il souhaitait évoluer dans l’entreprise. Miles Schwartz lui aurait alors déclaré : “je ne souhaite pas être promu, je quitterais l’entreprise à la fin de mon stage.” Une opposition que le manager n’a pas aimé puisqu’il a demandé au jeune homme de quitter aussitôt l’entreprise : “Cependant, mon responsable m'a poliment dit que je ne devais pas rester du tout, alors la sécurité est venue, a pris mon ordinateur et mon badge et m'a escorté hors du bâtiment.” Miles Schwartz s’est donc fait virer pour avoir joué… au ping-pong.
Crédit : Miles Schwartz
Un entrepreneur dans l'âme
En 2020, l’homme a fondé sa propre entreprise, appelée Zūm Rails. Il emploie 50 personnes et veille à leur offrir un cadre de travail agréable. Les employés sont reconnus à leur juste valeur et les horaires sont flexibles. Interrogé par Business Insider, l’entrepreneur a déclaré à propos de sa revanche : “je ne m'intéresse pas à la façon dont les gens font leur travail. Je me souviens avoir trouvé bizarre qu'un employé senior me demande s'il pouvait aller à un rendez-vous chez le médecin dans l'après-midi. Nos employés ont la liberté de travailler d'où ils estiment qu'ils seront les plus performants, que ce soit dans un espace de coworking, un bureau ou leur domicile, à condition que le travail soit effectué selon les normes attendues.”