L'ancienne gloire des yéyés Annie Philippe touche une retraite misérable, malgré les centaines de milliers de disques qu'elle a vendus.
Pour beaucoup d'artistes, la retraite est loin d'être un long fleuve tranquille.
De nombreuses anciennes gloires du show business se retrouvent en effet dans des situations délicates, en raison de mauvais placements ou encore d'excès en tout genre. Certaines finissent même ruinées, après avoir flambé toute leur vie. D'autres en revanche s'aperçoivent, une fois retraitées, qu'elles n'ont pas assez cotisé. La faute à des méthodes de rémunérations non déclarées qui en ont piégé plus d'un.
C'est notamment le cas de la chanteuse des yéyés Annie Philippe (77 ans) qui survit aujourd'hui avec une retraite misérable.
Crédit photo : capture d'écran / You Tube
Le montant dérisoire de la retraite d'Annie Philippe
Invitée sur le plateau de l'émission « Chez Jordan » en avril dernier, celle qui chantait jadis « Ticket de quai » (vendu à un million d'exemplaires) a ainsi révélé qu'elle ne touchait que... 50 euros de retraite. Un montant dérisoire, à peine complété par les 700 euros d'aides que touche l'ex-égérie de Claude François.
« On ne m'a pas déclarée à l'époque. Un bordel total ! », a-t-elle expliqué devant un Jordan Deluxe médusé et « sur le cul ».
Et pour ne rien arranger, Annie Philippe a de plus été victime d'escroquerie et n'a jamais touché le million d'euros qu'aurait dû lui rapporter les ventes de ses disques.
« J'ai appris bien plus tard que j'avais vendu beaucoup de disques. On me faisait croire que je n'en vendais pas. J'ai été escroquée. J'ai fait confiance. J'étais trop gamine (…) On m'a volé plus d'un million d'euros » (Annie Philippe)
Dans une situation extrêmement difficile, elle est désormais menacée d'être expulsée de son « très bel appartement », situé dans la très chic ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), car elle n'a plus les moyens de payer son loyer. La justice lui a dernièrement accordé un sursis, mais pour combien de temps encore ?
« Les juges ont eu la gentillesse de dire "non, pour l'instant, elle n'est pas expulsée"» (Annie Philippe)
Épuisée et surendettée, Annie Philippe aimerait recevoir du soutien afin que son horizon s'éclaircisse un peu.
« Bien sûr, j'ai besoin d'aide, je suis en plein surendettement. Il y a encore deux ans, j'étais toujours réglo et je payais mon loyer. Ce n'est plus possible ».
Et de conclure : « Je ne vis pas, je m'angoisse, je ne dors pas. J'ai de gros problèmes ».