Selon une étude sino-britannique, passé la quarantaine, le temps de sommeil joue sur les performances de votre cerveau. Et le constat est surprenant...
Une équipe de chercheurs sino-britannique de l'université de Cambridge et de Fudan a prouvé que, passé les 40 ans, il fallait dormir 7 heures pas plus, pas moins. En effet, comme l'explique l'étude publiée le jeudi 28 avril dans la revue Nature Aging, faire une nuit de sept heures est nécessaire pour préserver sa santé mentale.
Un homme qui dort. Crédit : Unsplash
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs de l'université de Cambridge et de Fudan ont dû analyser les données génétiques de 500 000 candidats âgés entre 38 et 73 ans, dont 94 % de Blancs, issues de la UK Bank (une base de données biomédicales). En plus des analyses biomédicales, les chercheurs ont interrogé ces personnes sur leurs habitudes de sommeil, leur santé mentale et leur bien-être. Enfin, les individus ont dû suivre un questionnaire d'une série de tests cognitifs.
Les effets du manque de sommeil sur le cerveau.
Grâce aux données d'imagerie cérébrale de 40 000 participants, les chercheurs ont également réussi à trouver les zones du cerveau impactées par le sommeil. La zone principale étant l'hippocampe, par définition, le centre de la mémoire du cerveau.
On l'oublie souvent, mais le sommeil, en plus de se reposer, permet de réguler l'humeur, diminue le stress et stimule les mécanismes d'apprentissage et de mémorisation. Par conséquent, dormir trop peu, entraîne une diminution de la concentration et de la vigilance. Elle peut également favoriser un état dépressif, un surpoids et un affaiblissement du système immunitaire. Si cette étude se base sur les personnes passées la quarantaine, vous pouvez d'ores et déjà réguler votre sommeil afin d'avoir une vie saine !
Bien dormir pour avoir un cerveau en bonne santé. Crédit : Istock
Combien d'heures faut-il dormir pour avoir un cerveau en bonne santé ?
Après analyse, les chercheurs ont constaté que les personnes qui dormaient 7 heures par nuit avaient de meilleurs résultats aux tests concernant la vitesse de traitement de l'information, la mémoire, l'attention visuelle ainsi que la capacité à résoudre un problème.
De plus, les individus montraient moins de signes «visibles» d'anxiété et de dépression, en comparaison avec ceux qui dorment beaucoup. Cela vaut également pour les personnes qui dorment peu : “L'analyse longitudinale a révélé que les durées de sommeil insuffisantes et excessives étaient significativement associées à un déclin de la cognition lors du suivi.”