Des astrophysiciens de l’Université nationale de Séoul et de l’Institut coréen de l'énergie de fusion ont fait une avancée majeure dans la recherche d’énergie nucléaire propre.
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C’est dans le réacteur KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research) que les scientifiques sud-coréens sont parvenus à créer un soleil artificiel. Le réacteur est en effet capable d’atteindre des températures extrêmes dépassant les 100 millions de degrés pendant 30 secondes.
Le site Wion, qui rapporte la nouvelle, précise que, à titre de comparaison, « le noyau du soleil atteint des températures d'environ 15 millions de degrés ». C’est la fusion nucléaire qui alimente notre Soleil en fusionnant des noyaux atomiques, ce qui est à l’origine des quantités d’énergie créée.
Wion indique par ailleurs que le procédé utilisé par les astrophysiciens sud-coréens est l’opposé du processus de fission utilisé par les centrales nucléaires ainsi que des armes atomiques.
Un processus pour lutter contre la crise énergétique
« Nous disons généralement que l'énergie de fusion est une source d'énergie de rêve - elle est presque illimitée, avec de faibles émissions de gaz à effet de serre et aucun déchet hautement radioactif - [mais la dernière percée] signifie que la fusion n'est pas un rêve », explique Yoo Suk- jae, le président de l’Institut coréen de l'énergie de fusion.
Un rêve qui pourrait peut-être permettre de lutter contre le réchauffement climatique et la crise énergétique. Ce processus de fusion n’émet pas de gaz à effet de serre et comporterait moins de risques, renseignent les scientifiques.
Cette source artificielle d’énergie nucléaire doit permettre de répondre aux problèmes que posent les ressources naturelles en énergie. Elle pourrait conduire à une production d’énergie propre qui génère moins de pollution que la fission nucléaire.