Avis de tempête en ce mercredi 2 février. Le Space weather prediction center (SWPC) de la NASA, chargé d’observer le soleil, a émis un bulletin il y a deux jours (le lundi 31 janvier) évoquant l’arrivée sur Terre d'une tempête magnétique.
Crédit : SWPC
Il ne s’agit pas d’une tempête comme nous en avons l’habitude sur Terre. Samedi 29 janvier, à 00h32, heure française, une éruption solaire a été détectée par le satellite SOHO (Solar and Heliospheric Observatory). Suite à cette éruption solaire, une éjection de masse coronale (CME) a été observée.
Comme l’explique parfaitement le média Sciences et Avenir, l’éjection de masse coronale est « une immense bouffée de plasma (composée de particules chargées électriquement (électrons et ions)) propulsée dans l’espace lors d’une éruption solaire ».
Cela s'explique par le nouveau cycle d’activités dans lequel notre Soleil est entré. En se ‘réveillant’, le Soleil provoque ainsi des tempêtes dites ‘solaires’.
Une tempête magnétique qui a des répercussions sur la Terre
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Observé il y a une poignée de jours, cet événement n’est pas sans conséquences pour la Terre. Comme le précise le bulletin du SWPC, « toutes les conditions de tempête géomagnétique sont susceptibles de persister [dès la fin du 1er février] jusqu’au 3 février à des niveaux d’affaiblissement ».
Cette tempête magnétique qui se déplace à 2,3 millions de km/h, en atteignant la Terre, est capable de provoquer des orages magnétiques au contact du champ magnétique de notre planète. Bien que la Planète Bleue ne soit pas sur la trajectoire de la tempête, cette dernière devrait néanmoins la frôler en partie. Avec quelques répercussions à prévoir.
Si le bouclier magnétique de la Terre bloquera la plupart des retombées, celles qui passeront au travers sont dans la capacité de provoquer des événements qualifiés de « modérés » par le SWPC. On peut donc s’attendre à des problèmes de surtension en haute altitude qui risquent d'endommager les transformateurs ; les trajectoires des orbites peuvent être modifiées ; enfin des aurores polaires pourront être observées plus facilement aux basses latitudes.