Sur son compte X, J.K. Rowling a encore exprimé sa haine transphobe contre la boxeuse Imane Khelif, dont l’apparence masculine serait injuste vis-à-vis des autres boxeuses présentes aux Jeux Olympiques de Paris.
Ce jeudi 1er août, la compétition de boxe féminine a vu l’émergence de la première polémique sportive des Jeux Olympiques. Au centre de toutes les attentions se trouve, bien malgré elle, la boxeuse algérienne Imane Khelif.
Son tort est d’être atteinte d’hyperandrogénie, une variation du développement humain se manifestant par des taux d’hormones mâle bien plus élevés que la moyenne. Ainsi, la boxeuse ressemble plus à un homme qu’à une femme aux yeux des transphobes qui, paradoxalement, se mélangent les pinceaux en faisant l’amalgame entre une condition biologique naturelle avec le changement de genre.
Concourant dans la catégorie des poids welter (entre 63,5 kilos et 66,6 kilos), Imane Khelif affrontait l’Italienne Angela Carini. Un combat expédié en 46 secondes qui s’est terminé avec un direct en plein visage, visiblement beaucoup trop puissant pour la boxeuse italienne.
Crédit photo : Getty Images
Sur le coup, elle décide d’abandonner car le coup lui a fait “trop mal”, refuse de serrer la main de son adversaire et murmure en sortant du ring que “ce n’est pas juste”. Cependant, Angela Carini a préféré rester fair-play après le combat sans entrer dans la polémique :
"Je suis montée sur le ring pour combattre. Je ne me suis pas rendue, mais un coup de poing m'a fait trop mal et j'ai dit ça suffit. Je ne suis personne pour juger ou prendre une décision, si cette femme est ici, il y a une raison."
Malheureusement, la scène avait déjà fait le tour du monde et il n’en fallait pas plus pour que les transphobes relancent la controverse sur la présence aux Jeux Olympiques de la boxeuse algérienne, qui avait déjà été disqualifiée du Championnats du monde féminins de boxe amateur en 2023.
J.K. Rowling en remet une couche
En Italie, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni n’a pas caché son dégoût :
“Les athlètes qui ont des caractéristiques génétiques masculines ne devraient pas être admis aux compétitions féminines. Le combat n’était pas sur un pied d’égalité”.
Dans la même lignée, d’autres personnalités aux opinions transphobes sont également sortis de leur tanière pour s’exprimer publiquement sur la polémique. C’est le cas notamment de J.K. Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter, qui a violemment taclé Imane Khelif.
Crédit photo : Acaba
"Une image pourrait-elle mieux résumer notre nouveau mouvement pour les droits des hommes ? Le sourire narquois d'un homme qui se sait protégé par un établissement sportif misogyne appréciant la détresse d'une femme qu'il vient de frapper à la tête et dont il vient de briser l'ambition de vie".
Outre-Atlantique, Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle, s’est également servi de la polémique pour étoffer son programme, annonçant qu’il exclurait les hommes des compétitions féminines. Les prochains Jeux Olympiques à Los Angeles vont être confrontés à une sacrée problématique, surtout si Donald Trump est élu. Elon Musk s'est aussi illustré en acquiescant différents commentaires transphobes sur son réseau social X.
De son côté, le Comité Internationale Olympique (CIO) a tenu à apporter son soutien à la boxeuse algérienne, affirmant qu'elle respectait toutes les régles d'éligibilité et toutes les règles médicales pour concourir chez les femmes, dénonçant également la vague de haine transphobe qui a inondé les réseaux sociaux.