Organiser les Jeux Olympiques a un coût. Cette année, la facture pour la France pourrait s’élever à 9 milliards d’euros et peut-être même dépasser la barre des 10 milliards.
Organiser les Jeux Olympiques demande beaucoup de temps, de préparation… et d’argent. Au départ, le budget consacré à cet événement était de 3,2 milliards d’euros selon le dossier de candidature de la ville de Paris. Le Comité d’organisation des JO (Cojo) qui organise la compétition a augmenté ce budget de 10% fin 2022, notamment en raison de l’inflation. Finalement, des mois plus tard, la facture totale pourrait s’élever à 9 milliards d’euros, et peut-être passer la barre des 10 milliards.
Parmi les 9 milliards d’euros, on compte 2,4 milliards d’argent public utilisé pour financer les infrastructures. 4,4 milliards d’euros ont été dépensés pour louer le Stade de France, payer les agents de sécurité, les lits du village olympique, les tribunes ou encore les danseurs de la cérémonie d’ouverture.
10 milliards d’euros pour les JO
De son côté, le Cojo est aidé par les sponsors, qui participent à une hauteur de 1,24 milliard d’euros, mais aussi par le Comité international olympique (1,2 milliard d’euros) et la billetterie (1,4 milliard d’euros). Pour le moment, le Cojo possède encore près de 120 millions d’euros afin de financer l’organisation de l’événement dans la capitale.
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Pour le moment, le montant des 9 milliards d’euros reste une estimation car toutes les dépenses n’ont pas été comptabilisées. Même si cette édition dépasse la barre des 10 milliards d’euros, cela restera l’une des années les moins coûteuses dans l’histoire des Jeux Olympiques (12 milliards d'euros pour les JO de Tokyo, entre 12 et 15 milliards d'euros pour ceux de Londres et 13 milliards d'euros pour les JO de 2004 à Athènes).
En cas de déficit, l’État interviendra car il s’est porté garant à hauteur de 3 milliards d’euros. Mais pour le moment, il n’y a pas d’inquiétude à avoir car selon Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports et des JO, “il n’y a aucune raison de penser qu’il y aura un déficit”.