Teddy Riner pousse un coup de gueule à cause de l'organisation des JO de Paris, Amélie Oudéa-Castéra lui répond

À cinq mois des Jeux olympiques de Paris, c’est la course aux places. Et il semblerait que même pour les athlètes, la tâche s’avère compliquée. C’est ce qu’a raconté le judoka Teddy Riner dans les médias.

C’est l’un des nombreux débats des Jeux olympiques de Paris 2024, le prix des billets pour les compétitions. Si certains billets sont accessibles au prix raisonnable de 24 euros, la plupart sont fixés à 195 euros pour une épreuve avec médaille, mais peuvent grimper jusqu’à 525 voire 990 euros pour d’autres compétitions.

Mais quand le prix ne pose pas de problème aux acheteurs, c’est la capacité à s’en procurer qui coince. Y compris chez les athlètes. C’est ce qu’a révélé Teddy Riner samedi soir dans l’émission « Quelle Époque ».

Sur le plateau de France 2, le triple champion olympique a expliqué qu’il « doit [se] battre tous les jours pour choper des places ». Un peu comme tout le monde, a-t-il ajouté. Celui qui a été sacré 11 fois champion du monde a indiqué n’avoir le droit qu’à deux places pour ses proches.

« Ne t’inquiète pas » : Amélie Oudéa-Castéra répond à Teddy Riner

« Le champion que je suis, avec tout ce que j’ai ramené à la Fédération, j’ai le droit à deux places. Mais j’aime ma Fédération, j’aime mon sport ! », conclut malgré tout avec le sourire le champion dans une vidéo publiée sur X vue un million de fois.

Dès le lendemain de la diffusion, la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castera, a répondu à Teddy Riner sur la plateforme d’Elon Musk. « Ne t’inquiète pas Teddy Riner, tu auras bien six places pour ton entourage, pour chacune de tes sessions ! », écrit la ministre.

Cette dernière rappelle ainsi qu’avec le dispositif de l’Agence nationale du sport (ANS), chaque athlète a le droit à quatre places supplémentaires pour ses proches. Les deux autres sont attribués par le Comité international olympique. Le dispositif de l’ANS est estimé à 1,6 million d’euros.