Ce dispositif est prévu pour entrer en vigueur l’année prochaine. Il devrait permettre de verbaliser plus d’infractions commises sur la route grâce à de nouveaux radars. Cependant, les associations de défense des automobilistes crient au scandale.
Sur la route, il faut toujours rester prudent. Ce niveau de vigilance devrait toutefois être décuplé dès 2025 avec l’entrée en lice de nouveaux radars pour pénaliser de nouvelles infractions.
À partir de l’année prochaine, les radars automatiques seront capables de flasher tous les automobilistes qui commettent ces infractions : téléphone tenu en main, non-port de la ceinture et non-respect des distances de sécurité, énonce L’Argus.
D’après le site d’actualités spécialisé en automobile, les infractions seront même cumulables. Ainsi, le même radar pourra vous flasher pour plusieurs infractions commises. Les conséquences s’annoncent terribles pour le porte-monnaie des automobilistes puisque ces derniers risqueront 135 euros d’amende et un retrait de trois points sur le permis pour chaque infraction.
Les associations de défense des automobilistes s’insurgent
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Les radars auront donc du pain sur la planche et pour cela, le gouvernement prévoit d’augmenter leur nombre de 4%. Ils passeront ainsi de 4000 à 4160 en 2025. Si de nouveaux radars seront déployés pour l’occasion, les radars déjà en place seront actualisés.
Seulement, ce nouveau dispositif prévu ne plaît pas, notamment aux associations d’automobilistes. Ainsi, 40 millions d’automobilistes dénonce « un recours à outrance du système de verbalisation automatique, alors que le retour de contrôles routiers des forces de l’ordre permettrait une meilleure prévention des comportements dangereux ».
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En effet, les associations de défense craignent une surenchère des verbalisations. « Si un automobiliste se fait doubler par un autre et qu’il se rabat devant lui sans respecter la distance de sécurité, c’est l’automobiliste qui s’est fait doubler qui sera sanctionné, alors que c’est bien la victime ! », explique Philippe Nozière, président de 40 millions de consommateurs, dans un communiqué.
On ne sait pas à quel point la marge d’erreur sera importante. Le dispositif prévoit d’intégrer l’intelligence artificielle pour détecter les infractions. Le texte est actuellement examiné par les députés.