Depuis 40 ans, les automobilistes pouvaient emprunter cette célèbre autoroute sans débourser le moindre centime. Mais celle-ci va bientôt devenir payante.
Rouler sur les routes de France a un coût. L’Hexagone abrite de nombreux péages permettant d’accéder à des portions d’autoroutes payantes.
Les automobilistes ont donc l’obligation de régler le montant correspondant à leur parcours. Le prix varie en fonction de la catégorie du véhicule, note l’auto-école en ligne En voiture Simone.
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Une part de l’argent des péages est utilisée pour la construction, l’entretien ou la rénovation de l’infrastructure autoroutière. Une autre partie des fonds atterrit aussi dans les caisses de l’État, tandis que le reste est dépensé dans l’exploitation de l’autoroute, détaille l’Alsace.
En France, près d’un quart des autoroutes sont gratuites, rappelle de son côté le média spécialisé Roole Média. Mais l’une d’elles va bientôt devenir payante, rapporte Automobile Magazine. On vous explique.
Une autoroute à flux libre
À partir du 1er février 2029, les conducteurs devront mettre la main au porte-monnaie pour emprunter la portion d’autoroute A40 entre Annemasse et Saint-Julien-en-Genevois, a annoncé mardi la préfecture de Haute-Savoie dans un communiqué.
Vous l’ignorez peut-être, mais cet axe était gratuit depuis 1987.
« La fin de la gratuité se fera avec une autoroute à flux libre, sans péage », notent nos confrères.
Voici les tarifs des péages : le coût entre Annemasse et Saint-Julien-en-Genevois est fixé à 1,80 € TTC pour un véhicule léger. Ce n’est pas tout. D’autres péages font faire l’objet d’un baisse de prix.
« L’abaissement du péage à Viry estimé à 1,80 € TTC pour un véhicule léger entre Eloise et Saint-Julien-en-Genevois ». Le péage à Nangy, quant à lui, est abaissé à 0,60 € TTC.
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« Les conducteurs qui empruntent quotidiennement cet axe autoroutier et qui se doteront d’un badge de télépéage ATMB bénéficieront d’un dégrèvement exceptionnel, auquel s’ajouteront les remises d’usage propres aux abonnements. Le prix du péage sur cette section pourra ainsi diminuer de plus de la moitié, passant de 1,80 € à 0,94 €, selon les estimations », indique la préfecture.
Sans réelle surprise, cette annonce ne passe pas auprès des habitants de la région qui ont lancé une pétition en ligne :
« Nous rappelons que ce tronçon fait partie du Grand Genève et constitue avec 50 000 voitures par jour une autoroute urbaine de contournement, il devrait donc à ce titre être gratuit pour les usagers comme il devrait l’être, selon le projet de loi 1366 (16e législature) concernant les autoroutes dans un rayon de 50km autour des métropoles de Paris, Lyon et Marseille », peut-on lire dans le texte.