La facture d’électricité risque d’être salée pour les mois à venir. Le montant de la hausse n’est pas le même selon les contrats.
Terminé le bouclier tarifaire mis en place en 2021 et qui devait servir de coup de pouce « jusqu’à ce que le prix de l’électricité redevienne raisonnable », avait prévenu l’ancienne ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, en décembre 2023.
Comme cela était prévu, le bouclier tarifaire permettant de limiter la hausse des factures d’électricité s’arrêtera le 1er février 2024. Après cette date, le montant des factures devrait augmenter entre 8,6 et 9,8% selon les contrats, a expliqué Bruno Le Maire sur le plateau du journal de TF1, dimanche soir.
« La facture d’électricité sur les tarifs heure pleine/heure creuse va augmenter de 9,8 % au 1er février et sur les tarifs de base de 8,6 %. C’est-à-dire que pour 97 % des ménages français l’augmentation sera sous les 10 % ».
Pour les 3% restants (à savoir les 400 000 abonnés particuliers de l’option « effacement jour de pointe »), le tarif augmentera de 10,1%. Concernant les petites entreprises et les abonnés résidentiels, le tarif devrait connaître une hausse de 5,2 à 8%.
« La dernière hausse sur l’année 2024 » avant 2025
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Dès le 1er février prochain, près de 20 millions de foyers verront leur facture d’électricité augmenter de près de 10%.
« C’est une décision difficile, mais c’est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu’il en coûte », a encore justifié le ministre de l’Économie.
En deux ans, le tarif réglementé de l’électricité a augmenté de 43 à 44%. Il avait augmenté de 4% en février 2022 avant de connaître une hausse de 15% un an plus tard. Puis, en août 2023, il avait encore augmenté de 10%.
Cela semble beaucoup en si peu de temps, mais le ministre le promet : « C’est la dernière hausse de cette taxe sur l’année 2024. La prochaine sera au 1er février 2025, nous reviendrons à la situation qui était celle d’avant le bouclier tarifaire ».