Les petites filles n’échappent pas aux inégalités. Selon une nouvelle étude, ces dernières reçoivent moins d’argent de poche que les garçons.
Les inégalités de rémunération femmes-hommes commencent dès l’enfance. En effet, selon le nouveau baromètre Inégalités de Teenage Lab by Pixpay, les filles recevraient moins d’argent de poche que les garçons.
Comme le précise cette nouvelle étude, les fillettes reçoivent en moyenne 6 euros d'argent de poche de moins par mois que les garçons (soit 72 euros par an).
Dans les détails, les filles perçoivent un peu plus d’argent entre 10 et 12 ans que les garçons (47,2 euros contre 45,4 euros pour les garçons par mois). Le hic ? La disparité refait surface dès l’adolescence.
Crédit Photo : iStock
Les adolescentes de 12 à 14 ans reçoivent 70 centimes de moins en moyenne. Entre 14 et 16 ans, on constate une différence de cinq euros : 75,9 euros pour les filles, 81,5 euros pour les garçons.
À noter que cet écart se creuse encore un peu plus chez les ados de 16 à 18 ans, avec une différence mensuelle de 16,2 euros, soit une disparité annuelle de 194,4 euros. Toutefois, les écarts d’argent de poche se sont réduits par rapport à l’année dernière.
Des inégalités plus flagrantes en fonction des régions
Toujours selon l’étude, les garçons toucheraient de l’argent de poche plus tôt que les filles : «48% des garçons âgés de 10 à 12 ans en perçoivent déjà. Ce n’est le cas que pour 40% des filles du même âge»,expliquent les responsables de l’étude.
À noter qu’il existe des différences en fonction des régions. Par exemple, les filles et les garçons reçoivent presque la même somme en Île-de-France et dans le Centre-Val de Loire. Toutefois, les enfants ne sont pas logés à la même enseigne en Bourgogne-Franche-Comté.
«En moyenne, les filles ont 30 euros de moins que les garçons, soit 360 euros de moins par an», détaille l’étude. Sans réelle surprise, cette situation n’est pas sans conséquence.
Crédit Photo : iStock
Résultat : les filles demandent plus d’argent de poche à leurs parents. D’après le baromètre, elles sont plus économes et plus généreuses que les garçons : 54% d’entre-elles disent faire un don à une association contre 46% des garçons.
