Mercredi 17 juillet, Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine. Depuis, les Parisiens ont-ils le droit d’en faire de même ? Réponse.
Chose promise, chose faite : Anne Hidalgo s’est bel et bien baignée dans la Seine ce mercredi 17 juillet, aux côtés d’autres personnalités. Maintenant que la maire de Paris s’est baignée dans le fleuve, une question se pose : les Parisiens et les touristes ont-ils le droit de faire pareil ? Une idée tentante en vue de la hausse des températures cet été et des épisodes caniculaires qui pourraient survenir dans la capitale.
La baignade autorisée ?
N’en déplaise à certains, la baignade n’est en réalité pas autorisée dans la Seine. Cette pratique reste toujours formellement interdite, et ce malgré la démonstration de la maire de Paris. Conformément à un arrêté préfectoral pris en 1923, il est interdit de se baigner dans la Seine, sous peine d'écoper d'une amende de 15 euros.
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Ce n’est que dans certains cas que la préfecture peut autoriser la baignade dans la Seine, lors de certains événements comme le plongeon d’Anne Hidalgo ou les Jeux Olympiques. Dans ces situations, un arrêté est pris de manière exceptionnelle afin d’encadrer la baignade. Ce fut le cas ce mercredi 17 juillet, journée où la baignade était autorisée de 8h à 12h uniquement au niveau du Bras Marie. Avec Anne Hidalgo, une centaine de personnes inscrites auprès de la ville ont pu se joindre à l’élue pour une baignade insolite.
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Si faire trempette dans la Seine est pour le moment interdit, cela pourrait changer. Trois zones de baignade pourraient être créées d’ici 2025 : sur le bras Marie, à Bercy et sur le bras de Grenelle. Les sites devraient ouvrir fin juin 2025 et seraient accessibles au public, mais les plongeons resteront interdits en dehors de ces zones autorisées.
