Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, s’oppose à la volonté d’Anne Hidalgo d’abaisser la vitesse du périphérique parisien à 50 km/h en lui demandant de renoncer à son projet.
C’est une décision qui fait polémique depuis plusieurs mois. La maire de Paris Anne Hidalgo a récemment annoncé son projet d’abaisser la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h au lieu de 70 km/h. Si l’élue souhaitait abaisser la vitesse sur le périphérique, c’était dans le but de générer moins de pollution, renforcer la sécurité routière et réduire les nuisances sonores pour les habitants proches de la route.
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Cette nouvelle mesure a provoqué la colère des Parisiens, qui ont affirmé que le fait de rouler moins vite augmenterait le nombre d'embouteillages sur cet axe très fréquenté.
La région Île-de-France s'oppose
De son côté, la région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, s’est positionnée contre la décision de la maire de Paris, jugeant son idée “unilatérale, anti-sociale et inefficace”.
“Sur le périphérique dans la journée, la vitesse moyenne est à 36 km/h. Donc ce n’est pas les travailleurs de la journée qu’on va gêner avec cette baisse de la vitesse, ce sont les travailleurs de la nuit, les travailleurs en horaires décalés, les travailleurs les plus modestes, ceux qui n’ont pas le choix et qui doivent prendre la voiture”, a affirmé Valérie Pécresse.
Non à l’abaissement de la vitesse à 50km/h sur le #périphérique, une mesure antisociale, anti-écologique et inefficace !
— Valérie Pécresse (@vpecresse) September 11, 2024
Oui à l’installation d’enrobés phoniques pour réduire par 5 les nuisances sonores ! La Région est prête à en financer la moitié. Banco ? pic.twitter.com/XPfJuuLdZE
Ainsi, la région Île-de-France demande à Anne Hidalgo de renoncer à son projet. En contrepartie, Valérie Pécresse propose d’installer des enrobés phoniques neufs afin de réduire les nuisances sonores. Ce dispositif permettrait de diviser le bruit par 5, de l’ordre de - 7 décibels, contre - 2 à - 3 décibels dans le cas d’une limitation de vitesse à 50 km/h. La région se dit également prête à financer la moitié de ce dispositif. Il ne reste plus qu’à savoir si Anne Hidalgo va revenir sur sa décision et accepter cette proposition.