Un salarié a-t-il le droit d’invoquer des conditions climatiques trop rudes afin de ne pas se rendre au travail ? Voici ce que dit la loi.
En début de semaine, Météo France a placé 34 départements en vigilance jaune grand froid. Depuis plusieurs jours, un froid glacial s’est installé dans le pays. Dans de telles conditions, il est ainsi difficile de se motiver pour sortir de son lit douillet et affronter le froid et ses températures hivernales afin de se rendre sur son lieu de travail.
Ainsi, est-il possible d’invoquer le froid comme raison pour ne pas aller travailler ? C’est certainement la question que beaucoup de Français se posent. Et la réponse peut surprendre, mais oui, il est possible de ne pas aller travailler s’il fait trop froid. En revanche, il faut des raisons justifiées pour ne pas se rendre au travail, rappellent Actu.fr et 20 Minutes.
Ne pas aller travailler quand il fait froid, que dit la loi ?
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Sur les lieux de travail, c’est à l’employeur de garantir la sécurité de ses employés. En temps de forte chaleur comme en temps de grand froid, la règle reste la même. Dès lors, en cette période de grand froid, l'employeur doit garantir un intérieur chauffé à 19°C.
Pour les métiers extérieurs comme le BTP ou les transports, les employés doivent pouvoir bénéficier de vêtements isolants mis à disposition par leur employeur pour affronter les températures basses. Dans ces conditions, les horaires de travail doivent être adaptés et les employés doivent être tenus au courant de ces possibilités. Il est également conseillé aux employeurs de mettre en place des dispositifs de chauffage localisé.
Quels sont vos droits si ces dispositifs ne sont pas mis en place par votre employeur ?
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Lorsque les mesures nécessaires ne sont pas prises pour travailler dans des conditions de grand froid, les salariés ont le droit de ne pas aller travailler. Pour cela, ils peuvent exercer leur « droit de retrait » s’ils estiment que les conditions ne sont pas réunies pour travailler sans danger.
Dans ce cas-là, les salariés ne risquent aucune sanction dès lors qu’ils informent leur employeur, à l’oral ou par écrit, de leur droit de retrait, rassure le Service public. Il suffit d’énoncer les conditions et les risques encourus. Lorsque le droit de retrait est exercé, les salariés perçoivent toujours leur salaire quand la condition est jugée légitime. Pour ceux qui en ont la chance, le télétravail est également une bonne alternative.
