Il se pourrait que vous ne retrouviez plus de dates de péremption sur certains produits en supermarché. Un député en a fait la proposition pour lutter contre les abus.
Elles sont importantes pour nous renseigner sur la consommabilité d’un produit. Sauf que les dates de péremption pourraient bien disparaître. C’est le projet de loi déposé par Guillaume Garot, député du Parti Socialiste et également auteur de la première loi sur le gaspillage alimentaire en 2016.
Le député propose de supprimer l’obligation d’afficher la date de durabilité minimale (DDM) sur certains produits, mise en place depuis 1984. Pour Guillaume Garot, « ces dates n'ont aucune utilité sanitaire » et servent surtout à faire peur aux consommateurs en les incitant à jeter les aliments qui ont dépassé la date indiquée.
Cependant, les aliments concernés sont encore consommables. Il s’agit des aliments secs comme les pâtes, le riz, les céréales… La DDM inscrite sur ces produits n’indique en aucun cas la durée de vie. Consommés au-delà de cette date, les aliments secs peuvent perdre en saveur et texture, précise L’Internaute.
Limiter le gaspillage alimentaire en jetant moins de produits encore consommables
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En revanche, Guillaume Garot ne demande pas à supprimer la date limite de consommation (DLC) qui indique la durée de vie des produits frais. Cette DLC est importante pour prévenir les consommateurs qu’un produit frais consommé au-delà de la date peut représenter un risque pour la santé.
Si la proposition du député est acceptée, on ne devrait plus trouver de DDM sur les produits au niveau européen. La DLC, du fait de son importance, reste inchangée. Cette proposition doit permettre aux Français de moins gaspiller. Selon le ministère de la Transition écologique, les Français jettent 24 kilos de nourriture encore consommable chaque année. Parmi cette quantité, 7 kilos sont encore emballés.
Des chercheurs de l’Université de Nantes rappellent par ailleurs que les dates de péremptions sur les produits de beauté doivent aussi être conservées. En effet, ces produits appliqués au-delà de la date peuvent entraîner des risques d’allergies et d’eczéma.
