Une cinquantaine de radars de ce type serait en service dans le pays. Fabriqués en Australie, ces radars peuvent flasher jusqu’à 6 véhicules en même temps.
Les radars sont la hantise des automobilistes. Leurs flash sont redoutés aussi bien que le montant de la verbalisation à payer. Et si les conducteurs s’efforcent désormais de faire attention à la présence de radars sur les routes, les autorités, elles, tentent de faire preuve d’ingéniosité pour les dissimuler le plus possible.
Chez nos voisins belges, les policiers ont peut-être trouvé le leurre idéal. Un promeneur belge est tombé sur l’un de ces prototypes et s’étonne de cette manœuvre. Il se demande si la pratique est bien légale.
Photo à l’appui, Loïc, le témoin, montre un radar caché… dans une poubelle. Ou du moins en apparence. Cette dernière présente des paroies transparentes sur ses côtés. À l’intérieur y est dissimulé un radar, appelé NK7, qui a une fenêtre ouverte sur tout mouvement de la route.
Une méthode légale en Belgique, quid de la France ?
Crédit photo : Gonzague Vandamme/ France info
« Cette méthode est-elle bien légale [en Belgique] ? », demande Loïc. Le site RTL info répond à cette interrogation par le positif. Le site ajoute que « plusieurs zones de police locale les utilisent » déjà dans le pays.
Quant à sa dissimulation dans les poubelles, là encore, le procédé est légal en Belgique. Comme pour la France, il n’est pas obligatoire d’annoncer la présence d’un radar dans le plat pays.
Chez nous, seuls les radars fixes sont précédés par des panneaux indicateurs. Les autres types de radars, comme les radars mobiles, ne sont pas signalés. Par ailleurs, si les radars tourelles sont en général visibles par leur hauteur, leur flash n’est en revanche pas visible lors d’une infraction commise la journée.
Enfin, d’après le site icoms, un radar préventif serait beaucoup plus efficace qu’un panneau de signalisation statique : « un radar préventif aide à diminuer la vitesse des conducteurs de 20 à 30% ». Le radar NK7 serait en cours d’homologation en France mais le ministère de l’Intérieur n’envisage pas de l’utiliser sur le sol français.