Des retards répétés au travail peuvent entraîner de graves conséquences pour le salarié qui en est à l’origine.
« L’heure c’est l’heure ; avant l'heure, c'est pas l'heure ; après l'heure, c'est plus l'heure », écrivait le poète français Jules Jouy. Mais arriver en retard au travail peut avoir de lourdes conséquences, surtout lorsque cela se produit de manière récurrente.
Selon le site Cadremploi, les retards répétés sans motif de justification sont susceptibles d'entraîner un licenciement. Le site indique que les salariés ont l’obligation de suivre les horaires établies par l’entreprise.
Le Code du travail numérique rappelle que le lien de subordination de l’employeur sur l’employé lui permet de sanctionner la mauvaise exécution des ordres. Mais pour cela, l’employeur doit d’abord documenter tous les retards d’un salarié sur une période précise. C’est après cette documentation que l’employeur pourra agir.
Quels sont les motifs d’un licenciement pour les retards ?
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Si les retards sont répétitifs et sans motifs d’imprévus, l’employeur est en droit de s’entretenir avec son salarié pour l’en avertir. Le salarié a ainsi l’opportunité de reprendre de bonnes habitudes. Cependant, si les retards se répètent de nouveau sans motifs justifiables, l’employeur peut alors prendre des mesures disciplinaires.
D’après le site Capital, ces mesures se traduisent par des retenues de salaire, des avertissements, des mises en demeure et des mises à pied. Le licenciement intervient en général en dernier recours si les termes de l’accord entre l’employeur et son salarié n’ont pas été respectés.
S'il doit y avoir un licenciement, l'employeur doit prouver que les retards répétitifs de son salarié ne respectent pas les règles de l’entreprise et gênent son bon fonctionnement, énumère la Cour de cassation. Enfin, les retards à caractère exceptionnels (pannes de réveil, rendez-vous médical, problèmes de transport…) peuvent arriver, et ne sont pas des motifs de licenciement.
