À 23 ans, il s'apprête à faire le tour du monde en auto-stop pendant 4 ans, avec seulement 10 € par jour

Un jeune dijonnais s’est lancé le pari fou de faire le tour du globe avec peu d’argent mais une motivation sans faille.

Le 1er octobre prochain, Dylan Fontaine, se lancera dans un projet un peu fou qu’il prépare depuis longtemps.

Ce jeune homme de 23 ans, originaire de Dijon (Côte-d’Or), s’apprête en effet à entreprendre un tour du monde de 100 000 km, à travers une cinquantaine de pays.

Un périple qui s’annonce des plus atypiques, puisque Dylan compte voyager uniquement en auto-stop en dépensant 10 euros par jour.

À 23 ans, il s’apprête à faire le tour du monde en auto-stop, en dépensant seulement 10 € par jour

Pourquoi faire du stop ? D’abord car il s’agit de son mode de transport favori, ensuite parce que Dylan ne veut en aucun cas sacrifier la planète sur l’autel de sa passion pour le voyage.

« C’est idéal pour faire des rencontres. Et pour une raison écologique, je refuse de prendre l’avion », explique ainsi le jeune homme dans les colonnes de Ouest France.

C’est à l’été 2001 qu’est né son goût pour ces voyages si particuliers en auto-stop. À l’époque, il n’avait encore aucune expérience en la matière mais il a rapidement été conquis, en partant « sur un coup de tête à Vienne ».

Après une semaine à vadrouiller dans la capitale autrichienne, Dylan a tellement apprécié le « hitchhiking » (comme disent les Anglo-saxons) qu’il a décidé de renouveler l’expérience au début de l’année 2022 en voyant, cette fois, les choses en grand, avec un périple de deux mois.

« J’ai traversé la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark pour finalement arriver à Copenhague », se remémore le Dijonnais.

Définitivement emballé après ce deuxième voyage, plus rien ne lui semble alors impossible, à tel point que l’idée d’un tour du monde en auto-stop commence à germer dans sa tête.

Après y avoir mûrement réfléchi, il a donc pris sa décision et l’a annoncé à ses proches qui ont accueilli la nouvelle avec quelques réserves, pour ne pas dire des inquiétudes, « surtout (sa) mère ».

« Évidemment, cela ne lui fait pas plaisir de voir son fils partir seul pendant quatre ans. Elle m’a obligé à télécharger une application pour pouvoir me suivre en temps réel », précise le voyageur.

Si les craintes de sa maman sont tout à fait légitimes, cette dernière peut toutefois dormir sur ses deux oreilles car Dylan a minutieusement préparé son voyage en évitant notamment les zones potentiellement dangereuses.

Son itinéraire devrait d'abord le conduire vers la Mongolie en passant par l'Italie, la Roumanie, la Grèce, la Géorgie ou encore le Kazakhstan. Dans un second temps, Dylan ralliera  la Thaïlande, puis le Laos et le Cambodge.

Après cette parenthèse en Asie du sud-est, il prendra la direction de l’Australie puis l’Amérique du Sud et enfin les États-Unis. Fidèle à ses principes, il ne prendra aucun avion et traversera les océans en faisant du... bateau-stop, une méthode de voyage qui « consiste à embarquer gratuitement sur un bateau en échange d’un coup de main à bord ».

Pour ce périple d'environ 100 000 km et 50 pays, Dylan partira avec une enveloppe de 5 000 € en poche, mais cela ne sera pas suffisant. Le jeune homme le sait et c'est pourquoi il envisage de s'arrêter « quelques mois dans certains pays pour travailler », afin de financer le reste du voyage.

En attendant le grand départ, il continue d'ailleurs de travailler pour augmenter son budget et cherche un éventuel sponsor qui pourrait lui donner un petit coup de pouce.

Le message est passé.

Source : Ouest France
VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.