Qui a dit qu’il fallait aller au bout du monde pour observer des paysages merveilleux ? En tout cas, ce ne sont pas les Auvergnats, bien conscients de vivre dans l’une des plus belles régions de France, voire du monde !
Crédit : hotel-pariou
Et ce lundi 2 juillet 2018 restera sans doute comme une date importante dans leurs mémoires, puisqu’un événement d’envergure est venu officialiser tout le bien que ces derniers pensaient de l’Auvergne: l’inscription des célèbres volcans au prestigieux patrimoine mondial de l’UNESCO. Une fierté immense pour tout un peuple, mais également pour la France qui occupe actuellement le 4ème rang au classement des pays qui compte le plus de sites recensés.
La troisième tentative des élus locaux pour faire figurer leur région et ses volcans au patrimoine mondial aura donc été la bonne. Il faut dire que contrairement aux fois précédentes, le suspense n’était pas énorme. Et pour cause, le dossier en question, sobrement baptisé « Chaîne des Puys - Faille de Limagne », avait reçu dans le courant du mois de mai l’avis favorable de l’Union internationale pour la conservation de la nature, dont les conseils auprès de l’Unesco ont un poids particulièrement important.
FLASH
— UNESCO en français (@UNESCO_fr) 2 juillet 2018
Nouvelle inscription sur la Liste du #PatrimoineMondial de l'@UNESCO_fr : Haut lieu tectonique Chaîne des Puys - faille de Limagne, #France. Félicitations !
https://t.co/2MVty6mti6 #42whc pic.twitter.com/KdPFugUTpw
Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil départemental du #PuydeDôme, réagit à l'annonce de l'inscription de la Chaîne des Puys – faille de Limagne au patrimoine mondial de l’#UNESCO : pic.twitter.com/4CepriPw2r
— Chaine des Puys (@chainedespuys) 2 juillet 2018
Crédit : 1001-pas
Une victoire après 11 ans d’attente
La campagne de candidature qui visait à faire entrer les volcans d’Auvergne au patrimoine mondial avait été lancée en 2007, il y a 11 ans. À l’époque, le dossier était déjà soutenu par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, mais cela n’avait suffi à atteindre l’objectif. En 2014 et en 2016, nouveau constat d’échec pour les amoureux de la région, qui se voient encore face à une réponse négative. La raison? L’ONG qui conseille l’Unesco avait estimé à cette époque que le critère de la beauté naturelle n’était « clairement pas rempli ».
Conséquence, pour faire en sorte que 2018 apporte enfin la bonne nouvelle tant attendue, les porteurs du projet ont clairement insisté sur le côté naturel du site. Ils ont notamment rappelé la présence de 80 volcans âgés de 8 000 à 100 000 ans et se sont attachés à mettre en avant la place primordiale de cette géologie dans l’histoire de la Terre.
Crédit : Smoothie Bikini
Crédit : Smoothie Bikini