Alors que la fin de l’hiver approche à grands pas, il n’est pas rare de croiser des chenilles urticantes descendre de leurs arbres. Le hic ? Ces petites bêtes prolifèrent partout en France. Doit-on s’inquiéter de ce phénomène ?
La fin de l’hiver rime avec chenilles processionnaires du pin et du chêne. Alors que le printemps approche, ces insectes commencent à descendre des arbres pour s’enterrer dans le sol et devenir des papillons.
Vous l’ignorez peut-être, mais ces petites bestioles urticantes ont désormais envahi la quasi-totalité du territoire français, selon l’Observatoire des chenilles processionnaires. Au total, cet insecte est présent dans 94 départements.
«Ces chenilles ont gagné du terrain, car favorisées par l'activité humaine. On a planté de plus en plis de pins au nord de la France et ces insectes en ont profité», a expliqué Alexis Borges, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), à actu.fr.
Avant d’ajouter : «On trouve même des chenilles processionnaires du pin jusque dans les Hauts-de-France aujourd'hui, dans le département du Nord. En plantant des arbres, l'Homme a logiquement déplacé la chenille processionnaire».
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La chenille processionnaire représente un danger
Vous l’ignorez peut-être, mais la chenille processionnaire est considérée comme nuisible. Mais ce n’est pas tout ! Elle présente aussi des dangers pour la santé en cas de contact.
En effet, l’Anses (Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale) rappelle que les chenilles du pin et du chêne sont connues pour être urticantes : « Les poils urticants contiennent une protéine toxique très irritante et inflammatoire».
En d’autres termes, cela peut provoquer des réactions inflammatoires sur la peau comme des rougeurs, des démangeaisons ou encore des douleurs cutanées. Pire encore, «des symptômes généraux peuvent survenir en cas d’exposition importante. Le système immunitaire s’emballe alors, pouvant mener à une baisse brutale de la tension artérielle, un malaise ou une perte de connaissance», peut-on lire sur le site web.
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Même son de cloche pour les animaux de compagnie comme les chiens : «Ils peuvent en avoir sur le pelage, voire prendre une chenille dans leur gueule, ce qui peut provoquer des réactions inflammatoires très graves jusqu’à une nécrose de la langue».
Pour pallier ce problème, les spécialistes recommandent de ne pas s’approcher des chenilles et de ne pas se promener sous les arbres qui contiennent des nids et autres larves.
