Oise : trois grands cerfs ont été abattus par des chasseurs en moins de quinze jours

Au cours de ces dernières semaines, des chasseurs ont abattu trois grands cerfs dans la forêt de Compiègne. Un acte qui a déclenché la colère des associations.

En moins de deux semaines, trois grands cerfs (mâles âgés de plus de dix ans) ont été abattus dans les forêts de l'Oise, a rapporté Le Parisien. Ces cervidés étaient nommés affectueusement Passe-Partout, Fantômas et le Rouquin par les photographes animaliers.

Deux de ces spécimens d’exception ont été tués lors d’une chasse privée en forêt de Compiègne, tandis que le troisième est mort au cours d’une battue en forêt domaniale de Laigue.

Un chasseur en train de charger son fusilCrédit Photo : iStock

Si cette pratique est parfaitement légale, elle inquiète des chasseurs et des associations de défense animale.

Les chasseurs reprochent à l’ONF (Office national des forêts) de mettre en place un abattage massif de cerfs. Comme le précise 20 Minutes, «seuls 20% de ces grands cerfs peuvent être abattus».

Néanmoins, ce quota censé protéger leur population est jugé encore trop élevé.

«La population de cerfs est sacrifiée»

Jean-Luc Caron, membre de l’association Oise Nature, dénonce le comportement de certains chasseurs.

«Ceux qui ne connaissent pas le territoire et viennent pour s’offrir un trophée à moindre coût (…) Quand on a déjà tiré sur un grand cerf sur une battue, on pourrait s’abstenir d’en tuer un deuxième dans la foulée», a-t-il indiqué dans les colonnes du Parisien.

Un grand cerf à la lisière de la forêt Crédit Photo : iStock

«La population de cerfs est sacrifiée pour justifier de prétendus dégâts sur les jeunes pousses. Laisser en vie plus de cerfs n’empêchera pas ses plants de pousser (…) Les cerfs ne fréquentent plus les forêts domaniales. Ils sont présents, en revanche, dans des bordures privées, dont ils ne sortent que très peu», a déclaré de son côté le photographe animalier Michaël Noirot auprès du site d'information.

À noter que trois associations ont déposé un recours contre le plan de chasse départemental.

«Nous ne sommes plus dans la gestion mais dans la destruction d’une espèce (…)».

Source : Le Parisien
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