Mais où partent nos chats lorsqu’ils prennent la poudre d’escampette. Des scientifiques norvégiens ont trouvé la réponse.
Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un ou plusieurs chats, vous savez mieux que quiconque que nos gentils petits félins adorent se faire la malle en solitaire pendant des heures, sans se soucier de nos inquiétudes légitimes.
Mais où diable se rendent-ils pendant que l’on se ronge les sangs ?
Avouez-le, vous vous posez sans cesse cette question qui demeure sans réponse !
Mais figurez-vous que des chercheurs norvégiens se sont penchés sur ce mystère qui préoccupe bon nombre de propriétaires de matous.
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Où vont les chats lorsqu'ils s'aventurent dehors ?
Sous la direction du professeur Torbjørn Haugaasen, des scientifiques de l’Université norvégienne des sciences de la vie, basée à Oslo, ont suivi pendant un mois les pérégrinations de 92 chats dans un périmètre d’environ 1 km autour de leur domicile, à l’aide d’un collier GPS.
L’objectif était d’abord de déterminer quels sont les endroits où peuvent se rendre les félins mais également de comprendre le comportement de ces derniers ainsi que leur éventuel impact sur l’environnement.
L’étude, publiée le 8 avril dernier dans la revue Scientific Reports, révèle ainsi que les chats passent le plus clair de leur temps dehors à chasser, jouer mais aussi aller à la rencontre de leurs semblables.
Toutes ces activités se déroulent en majorité dans un rayon de 50m ou moins du foyer et ce, dans près de 80 % des cas. La distance moyenne étant d’environ 352m.
Notons toutefois que certains chats se montrent plus téméraires et s’aventurent au-delà de ce périmètre.
Cette différence de comportement entre les plus « frileux » et les plus téméraires dépend de la personnalité du félin mais aussi de sa castration. Selon l’étude, les chats castrés ont en effet tendance à s’éloigner davantage du domicile.
D’autre part, on apprend que les chats, grâce à leur instinct de chasseur, contribuent à lutter contre la prolifération des rongeurs et a fortiori d’empêcher que ces derniers ne s’attaquent aux stocks de céréales. En revanche, leur activité de prédation n’est pas sans conséquence pour les oiseaux qu’ils prennent un malin plaisir à chasser.
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