La semaine dernière, des chasseurs ont trouvé un boa constrictor en pleine nature près de Périers (Manche).
Alors qu’ils participaient à une battue à Vaudrimesnil, dans la commune déléguée de Saint-Sauveur-Villages (Manche), des chasseurs ont fait une drôle de découverte samedi 10 février 2024.
Ils sont tombés tombés sur le cadavre d’un boa constrictor adulte de près de deux mètres, rapporte La Presse de la Manche. Le corps sans vie du serpent se trouvait près d’une petite mare.
« On l’a sorti avec un bâton et on a tout de suite su à quoi on avait affaire. Il commençait à sentir un peu mais cela ne faisait pas longtemps qu’il était là», explique l’un des chasseurs
Face à cette situation, le groupe a contacté la mairie, qui a envoyé les services techniques. Le reptile a ensuite été récupéré jeudi matin par l’Office français de la biodiversité (OFB), précise le site d’information.
Le samedi 10 février 2024, des chasseurs ont trouvé un boa mort près de Périers (Manche), au milieu d’une petite mare. L'OFB ouvre une enquête pour éclaircir le sort de cet animal de compagnie protégé. L’animal mort est un boa constrictor (imperator). pic.twitter.com/OpzWifqiCX
— Au coeur des animaux (@AuCoeurAnimaux) February 16, 2024
Une enquête a été ouverte
Pour le moment, on ignore si le spécimen- une espèce protégée - a été relâché volontairement dans la nature. À noter que l’organisme a ouvert une enquête pour connaître la provenance de l’animal.
«La détention des boas est réglementée et c’est uneespèce protégée. Il doit en théorie être pucé, nous le saurons bientôt. Mais déterminer son origine sera compliqué», explique Stéphane Honoré, chef de service adjoint de l’OFB.
Avant d’ajouter : « Il aurait pu survivre sans problème chez nous l’été. Mais en aucun cas l’hiver (…)».
Crédit Photo : istock
Vous l’ignorez peut-être, mais cette espèce est originaire d’Amérique Centrale ou du Sud. Elle peut mesurer jusqu’à trois mètres de long et est connue pour étouffer ses proies.
Pour rappel, l'abandon d'un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende.