À Chasse-sur-Rhône, dans l’Isère, un wallaby est aperçu chaque soir dans le jardin d’une propriété et parvient toujours à s’enfuir. Et personne ne sait d’où il vient !
Ça pourrait être une histoire de dessin animé, ou de cartoon, Jumpy le wallaby qui vit dans la nature, au contact des humains, mais qui ne se soumet jamais.
Dans la tranquille bourgade de Chasses-sur-Rhône, située dans l’Isère, les habitants sont appelés les Chassères. À une syllabe près, ils n’auraient jamais aussi bien porté leur nom depuis un mois et le début de leur cohabitation surprenante avec un wallaby.
En effet, chaque soir, le marsupial se rend dans le jardin d’une propriété de la commune. Une présence amusante au premier abord, mais qui s’est éternisée : “Il n’est pas dérangeant, mais on aimerait bien quand même que quelqu’un le récupère”, confie Delphine, la résidente des lieux, auprès de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Arrivé dans le secteur sans crier gare, le wallaby s’est familiarisé avec les lieux. Elle passe ses journées à se balader dans la campagne aux alentours, puis apparaît dans le jardin en fin d’après-midi.
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“On a fini par le baptiser Jumpy, on lui apporte des fruits. C’est l’épouse de mon papa qui lui apporte à manger, elle essaie de s’approcher chaque soir un peu plus. Là, elle est à environ 3 mètres…”, s’amuse Delphine.
Si l’animal ne cause pas de troubles, il peut être dangereux s’il est sur la défensive et il ne se laisse pas du tout approcher. La famille a naturellement contacté la mairie pour leur signaler la présence de l’animal.
Capturé le wallaby pour mieux le protéger ?
Cependant, Jumpy ne projette pas de se laisser approcher par les humains, ce qui rend sa capture difficile : “Personne n’a réussi à s’approcher assez du wallaby pour pouvoir le capturer en douceur”.
Si l’idéal serait de l’endormir à distance, les pompiers n’ont pas les produits anesthésiants, ni le droit de l’endormir. Il faut l'assistance d’un vétérinaire spécialisé qui, lui, n’est pas forcément libre en même temps que les pompiers. Un mic-mac structurel qui profite au wallaby, qui continue de profiter de sa liberté.
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Selon les autorités, la seule explication de sa présence dans la nature serait qu’il se serait échappé d’une propriété privée. En France, il est possible de détenir un wallaby avec une autorisation préfectorale et un certificat de capacité qui prend en compte les besoins de l’animal.
Des propriétaires de wallaby, il ne doit pas y en avoir beaucoup dans la région mais pour le moment aucun d’eux n’a déclaré un animal en fugue. Pendant ce temps, les riverains espèrent que Jumpy trouvera un refuge d’ici peu, car ils s’inquiètent de la période de chasse qui arrive. Une ferme pédagogique s’est positionnée pour accueillir l’animal à sa capture.